Dans son dernier film, Benoît Poelvoorde incarne un réparateur de vélos hors pair au secret inavouable.
Par Nicole Hager
Dans une Provence de carte postale vit Raoul Taburin. Secret inavouable de ce génial réparateur de vélos: il n’est en fait jamais parvenu à tenir en équilibre au guidon d’une bicyclette. Une malédiction vécue comme une honte par ce prince du dérailleur qui jouit pourtant d’une réputation de casse-cou à force de malentendus.
L’histoire toute simple, tirée d’une œuvre empreinte de poésie de l’illustrateur Sempé, s’étire ici tout en langueur. La tendre nostalgie qui se dégage du récit terriblement sage et désuet ne masque pas les faiblesses d’un scénario ankylosé par une voix off.