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Tavannes

Un coup de pinceau et ça sera bon

Après bientôt deux ans de travaux, le clocher est presque prêt

Le clocher de l’Eglise catholique de Tavannes n’attend plus qu’un coup de peinture pour être comme neuf. Catherine Bürki

Catherine Buerki

Il sera bientôt comme neuf, le clocher de l’Eglise catholique de Tavannes.

En travaux depuis bientôt deux ans, l’édifice est sur le point de retrouver une seconde jeunesse. Actuellement encore entouré d’échafaudages, ce dernier n’attend plus que quelques coups de pinceaux sur sa façade extérieure.

Coprésident du Conseil de paroisse, Michel Donzé rappelle qu’une rénovation du clocher était indispensable, tant ce dernier tombait en ruines. «Le béton datait tout de même des années 1930 et les infiltrations d’eau étaient fréquentes», illustre-t-il. Outre une rénovation totale de la tour, une réfection de la toiture, des vitraux et une révision de l’horloge ont également été nécessaires.

Six à huit mois de retard

Comme l’indique MichelDonzé, ces travaux sont terminés depuis l’automne dernier et le clocher n’attend maintenant plus qu’un bon coup de pinceau. «Comme la peinture ne supporte pas le froid, nous sommes contraints d’attendre le retour des beaux jours pour terminer le chantier.» Le coprésident espère ainsi pouvoir mettre un point final aux travaux d’ici la fin avril au plus tard.

S’agissant des délais, Michel Donzé estime que le chantier a pris un retard de six à huit mois. En plus des caprices de la météo, les exigences fixées par le Service des monuments historiques du canton de Berne ont beaucoup participé à retarder le travail.

«Le clocher étant classé monument d’importance nationale, sa rénovation a nécessité nombre de précautions. Il a par exemple fallu retrouver la même qualité de béton que celle utilisée lors de la création du clocher, ou encore la même couleur de peinture qu’à l’origine», indique le coprésident de la paroisse. Les vitraux ont pour leur part dû être commandés chez des spécialistes, en Espagne et en France. «Cela a également pris beaucoup de temps.»

Au niveau financier, le budget initial a également été dépassé. «Nous avons eu quelques surprises lors du chantier et avons dû, à plusieurs reprises, réunir les paroissiens en assemblée pour les faire voter des crédits supplémentaires», explique Michel Donzé.
Au final, la réfection du clocher aura coûté 550000 fr., dont le 40% est subventionné par l’Etat.

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