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ORVIN | Paul Liechti, entraîneur de chevaux de course

La gloire sur l'hippodrome

Rosaline a 5 ans, Alinghis 4 ans et Seniorita, la petite dernière, 3 aDans leur vaste box, elles se préparent à sortNonchalantes, elles se laissent seller et brider.

ORVIN | Paul Liechti, entraîneur de chevaux de course

La gloire sur l'hippodrome
La famille Liechti entraîne des chevaux de course à Orvin. Paul, sa femme Dominique et leur fils cadet Eliott sont des passionnés. Malgré des moyens limités, leurs trois juments côtoient les plus grandes stars des hippodromes.
Rosaline a 5 ans, Alinghis 4 ans et Seniorita, la petite dernière, 3 ans. Dans leur vaste box, elles se préparent à sortir. Nonchalantes, elles se laissent seller et brider. Il est 16 h 30, le soleil se couche, les trois athlètes sortent de l'écurie située en plein cœur du vieux village. «Voilà huit semaines qu'elles sont au repos, explique Dominique Liechti, elles ont pris un peu de poids.»
Dans les «grandes» écuries, les chevaux sont entraînés le matin. L'après-midi, ils se reposent. «Nous on travaille la journée, alors on entraîne après le boulot», poursuit l'écuyère, qui a profité du mur de l'église pour se hisser en selle.

Une sortie tous les jours
Sur leurs longues jambes fines, dansantes, les juments s'éloignent vers leur terrain d'exercice, les chemins de la forêt de Malvaux. «Après l'échauffement, elles galoperont un moment à fond. Une sortie d'une heure et demie, actuellement surtout pour la détente», précise Paul Liechti, qui avoue ne pas respecter un planning d'entraînement précis. Il poursuit: «Nous achetons des yearlings, c'est-à-dire des chevaux âgés d'une année. Nous les débourrons. C'est un moment très important dans le dressage d'un jeune cheval. Il apprend à accepter la selle et doit obéir aux commandements du jockey.»
Gagner des courses
Ses chevaux, il les «sent», il connaît bien leurs points forts mais aussi leurs faiblesses.
A deux ans, Rosaline a gagné une course à Avenches, sur 1600 mètres. A trois ans, elle a gagné sur 2100 mètres, puis s'est blessée à l'entraînement. Remise, elle peut encore décrocher quel-ques victoires, même si la carrière des stars du galop se prolonge rarement au-delà de six ans. Alinghis et Seniorita sont dans la force de l'âge, elles pourront s'aligner cette saison dans les courses importantes. «Après la pause hivernale, les courses reprennent fin mars. Nos chevaux sont frais, ils ont bien récupéré, nous allons bientôt recommencer la préparation physique», explique l'entraîneur qui cajole Rosaline.
«Toi, t'es une curieuse», s'exclame-t-il. Rosaline hoche vigoureusement la tête, elle a tout compris. (jbl)





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