57 ans
Parti socialiste
1re candidature
Dernier sondage: 30,5%
Jugé peu crédible sur les dossiers économiques par ses détracteurs, l'ancien premier secrétaire du PS a facilement emporté la primaire socialiste en l'absence du favori de l'avant 14 mai 2011, Dominique Strauss Kahn. Député de Corrèze et président du conseil général de ce même département, l'ancien compagnon de Ségolène Royal est sans conteste l'opposant numéro un du président sortant.
68 ans
Europe Ecologie - Les Verts
1re candidature
Dernier sondage: 2,5%
Depuis sa victoire sur Nicolas Hulot dans la course à la désignation du candidat écologiste à la présidentielle, la magistrate française, née en Norvège, est au plus mal dans les sondages. En cause, diverses maladresses et un ton jugé trop cassant par les médias. L'image de la députée européenne d'Europe Ecologie est bien loin de ces glorieux combats juridiques des années 1990 contre le système Tapie ou le géant Elf.
57 ans
UMP
2e candidature
Dernier sondage: 27,5%
Le sortant qui a choisi le costume du challenger pour camoufler son bilan sous des tonnes de propositions ciblées. En cinq ans, il est passé du bling-bling au dring-dring pour sonner, tel un modeste, à la porte de tous les électorats, car ce Parisien pur sucre préfère la campagne à la banlieue, surtout lorsqu'il s'agit de la battre. Un appareil discipliné, un fauve politique et une prime au sortant feront-ils la différence-
51 ans
Debout la République
1re candidature
Dernier sondage: 1%
Cet héritier autoproclamé du gaullisme ne joue pas les godillots, mais le (petit) caillou dans les mocassins de la droite sarkozienne. Hier candidat à la présidence de l'UMP qu'il a quittée, il est de ceux qui crient «La France! La France! La France!» en sautant partout comme un cabri. A la fois souverainiste et social, jamais dépourvu d'idées, il veut juste remettre debout la République. Vaste programme, comme disait l'autre.
43 ans
Front national
1re candidature
Dernier sondage: 14,5%
La fille du fondateur du Front national vise une présence au second tour. Elle rêve d'une «vague bleu Marine» pour imiter le coup du 21 avril 2002 de son père Jean-Marie, qui avait dépassé le candidat socialiste Lionel Jospin. Elue du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et du Parlement européen, elle a succédé à son père à la tête du FN le 16 janvier 2011 lors du Congrès de Tours. Sa marque de fabrique: une image «lissée» du FN.
45 ans
Nouveau Parti anticapitaliste
1re candidature
Dernier sondage: 1%
Ouvrier dans une usine automobile, il a longtemps été responsable syndical à la CGT. Militant du mouvement trotskiste Lutte ouvrière, il soutient Arlette Laguiller avant de s'en distancer en 1995 et de rejoindre la Ligue communiste révolutionnaire, qui deviendra le Nouveau Parti anticapitaliste. Après les «succès» électoraux d'Olivier Besancenot, le NPA décide de présenter Philippe Poutou à l'élection présidentielle.
60 ans
MoDem
3e candidature
Denier sondage: 12,5%
Mal parti dans les sondages, le Béarnais refait peu à peu son retard. Depuis 2002, il se présente comme le candidat de l'alternative à la droite traditionnelle. Le centriste, fondateur du MoDem, se targue de pouvoir jouer un rôle d'arbitre. Il n'a cependant jusqu'ici jamais appelé à voter pour le candidat de gauche à la présidentielle. Professeur agrégé de lettres, François Bayrou a été ministre de l'Education nationale à trois reprises.
42 ans
Lutte ouvrière
1re candidature
Dernier sondage: 0%
Après six candidatures consécutives (1974, 1981, 1988, 1995, 2002 et 2007, entre 1,33 et 5,72% des voix), la porte-parole du mouvement trotskiste Lutte ouvrière Arlette Laguiller cède cette fois sa place à une enseignante, fidèle militante de son parti, Nathalie Arthaud. Professeur d'économie et de gestion dans la région parisienne, elle a représenté Lutte ouvrière lors des élections européennes de 2009 puis des élections régionales de 2010.
60 ans
Front de Gauche
1re candidature
Dernier sondage: 11%
Jean-Luc Mélenchon a été sénateur et même ministre de l'Enseignement supérieur dans le gouvernement de Lionel Jospin en 2000. Il a été trotskiste dans sa jeunesse en Franche-Comté, avant de rejoindre le PS. Franc-maçon, il quitte le PS, jugé trop centriste, en 2008 pour créer le Parti de gauche. Ce dernier s'allie rapidement au Parti communiste pour créer le Front de gauche, dont il devient le chef de file.
70 ans
Solidarité et Progrès
2e candidature
Dernier sondage: 0%
Enarque, Jacques Cheminade a longtemps été haut-fonctionnaire au Ministère de l'économie et des finances. Attaché commercial à New York en 1974, il rencontre Lyndon LaRouche, trotskiste américain aux théories économiques très controversées, dont il devient le «disciple» en France. Il crée le Parti ouvrier européen puis Solidarité et Progrès. Candidat à la présidentielle de 1995, il récolte 0,27% des voix. Il échoue en 2002 et 2007.
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