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Un lait ancien pour une vie moderne

Depuis novembre, Migros Aar commercialise du lait A2. Meilleur pour la santé que la variante classique, celui-ci est produit, à Wimmis et conditionné à Diemtigen.

Le produit «A2-Urmilch» est un lait frais disponible pour le moment en version pasteurisée uniquement. En vente dans une sélection de 99 supermarchés Migros.

La vie des premiers sédentaires de l’histoire était beaucoup plus rude que la nôtre. Ils avaient en revanche la chance de boire un lait de vache plus digeste. En effet, celui-ci contenait autrefois uniquement de la bêta-caséine A2 alors qu’aujourd’hui, on y retrouve généralement des protéines A1 et A2. Or, il semblerait que la bêta-caséine A1 soit la cause d’une digestion plus difficile du breuvage. Il faut savoir que, selon leur génotype, les vaches produisent l’une ou l’autre des protéines, ou les deux. Ainsi, depuis quelques années, certains pays mettent en avant ces propriétés et élèvent des vaches dont la race produit du lait contenant uniquement la protéine A2.


Du lait A2 suisse

La société Aaremilch AG a lancé cette sorte de lait en Suisse sous le nom de «A2-Urmilch» et une phase test avec treize exploitations laitières a débuté. Depuis novembre, le produit est conditionné dans la nouvelle fromagerie Naturparkkäserei Diemtigtal AG, à Diemtigen. Migros Aar a participé à la construction de l’installation et a mis sur pied une machine de conditionnement du lait en collaboration avec la laiterie Elsa, filiale de Migros. Oscar Schmid est l’un des producteurs du projet: avec deux collègues, il exploite depuis 2011 une importante étable de 85 vaches. Aujourd’hui, la moitié du troupeau fournit du lait A2. À long terme, la paysan espère ne produire que cette sorte de lait. Jusqu’à présent, les trois hommes ont acheté des vaches présentant cette disposition génétique, mais à moyen terme, Oscar Schmid entend élever lui-même des animaux qui donnent du lait A2. En effet, l’achat de ces bêtes prisées dont le lait ne contient que de la bêta-caséine A2 n’est pas une mince affaire. «Pour être sûr que l’animal corresponde à nos attentes, il faudrait pouvoir tester sur place les protéines durant quatorze jours environ. Mais les vendeurs acceptent rarement. Par conséquent, le doute plane au moment de l’achat de la bête», explique-t-il.

À long terme, le producteur de lait Oscar Schmid aimerait produire uniquement du «A2 -Urmilch».


Bon pour l’homme et l’animal

Oscar Schmid est convaincu des bienfaits du lait A2. «Cette variante étant mieux tolérée que les produits classiques, nous espérons qu’elle séduira de nombreuses personnes soucieuses de leur santé.» Enfin, un autre avantage non négligeable de ce produit est son origine régionale.
 

Qu’est-ce que le lait A2?
Au cours des dernières années, la demande d’alternatives au lait classique a augmenté. Les exploitations agricoles innovantes se sont donc lancées dans la production de lait A2. Celui-ci est dépourvu de bêta-caséine de type A1, tout comme l’était le lait à l’origine. La composition des protéines de lait est une histoire de génétique. Pour pouvoir produire un lait A2, l’animal doit posséder un gène A2A2. À l’origine, toutes les vaches avaient ce génotype. Mais au fil du temps, des troupeaux hétérozygotes pré¬sentant des gènes A1 et A2 sont apparus dans les élevages bovins. Le produit «A2-Urmilch» est un lait frais disponible pour le moment uniquement en version pasteurisée. En vente dans une sélection de 99 supermarchés Migros.

Vous trouverez davantage d’informations sur www.a2urmilch.ch

Texte et images: Coopérative Migros Aare

Info: ce texte est de nature commerciale. La rédaction n’est pas responsable de son contenu.

Mots clés: Migros, Lait, publicité

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