Donald Trump devient le 45e président des USA

(ats) Le candidat présidentiel républicain Donald Trump a remporté, tel que calculé par l'Associated Press, l'élection américaine contre la démocrate Hillary Clinton. L'ancienne First Lady l'a appelé pour reconnaître sa défaite, selon les médias américains.

Les républicains conservent le Sénat et contrôlent tout le Congrès

Les républicains ont remporté mercredi le Sénat. Ils continueront ainsi de contrôler l'ensemble du Congrès des Etats-Unis, fournissant une majorité parlementaire pour le président élu Donald Trump.

En contrôlant la Maison Blanche et le pouvoir législatif, les républicains auront la capacité de défaire les réformes du président Barack Obama et notamment sa controversée réforme de l'assurance-maladie surnommée «Obamacare».

Donald Trump promet d'être «le président de tous les Américains»

Donald Trump a promis mercredi d'être «le président de tous les Américains». Le moment est venu pour les Etats-Unis de panser les plaies de leurs divisions, a déclaré le président élu devant ses partisans.

Donald Trump a assuré que les laissés-pour-compte ne seraient plus oubliés aux Etats-Unis. Annonçant de grands travaux et promettant de se mettre au travail pour le bien du peuple américain, il a confirmé que la candidate démocrate, Hillary Clinton, lui avait téléphoné pour reconnaître sa défaite.

Donald Trump s'est également dit prêt à travailler avec tous les pays qui y seraient disposés, afin de privilégier le partenariat plutôt que le conflit.

En écho, la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini a assuré que l'UE allait «continuer à travailler» avec les Etats-Unis après la victoire de Donald Trump. «Les liens UE-USA sont plus profonds que n'importe quel changement politique», a-t-elle tweeté.

 

Partis américains en Suisse entre pleurs et surprise

L'élection de Donald Trump marque la «faillite des sondeurs», selon le co-président des républicains de l'étranger en Suisse Edward Karr. Son homologue côté démocrate Anne-Shelton Aaron s'attend à «beaucoup pleurer».

Chaque Américain va subir quotidiennement «les horribles choses» que le prochain président va vouloir appliquer, a-t-elle dit à l'ats. Avec la perspective d'un Congrès qui pourrait être contrôlé par le parti républicain, «nous reculons».

Du côté du camp des vainqueurs, M. Karr ne s'attendait pas au succès de M. Trump. Comme beaucoup de membres de son parti, il aurait préféré un autre candidat. Il n'hésite pas à évoquer un Silvio Berlusconi américain.

Il «regrette» notamment les déclarations du prochain président qui ont ciblé chaque minorité aux Etats-Unis. Mais le vote constate surtout la faillite des sondeurs qui prédisaient que Mme Clinton devancerait M. Trump.

«Beaucoup de gens étaient en colère», dit M. Karr. Ils ont pensé que l'establishment de Washington «n'était pas la solution». Beaucoup de républicains ont davantage voté contre la démocrate Hillary Clinton que pour le prochain président américain, affirme également M. Karr.