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«J’étais prêt à rester si l’entraîneur changeait»

Mécontent des méthodes de l'entraîneur Anthony Sirufo, Adrien Rawyler ne portera plus les couleurs du FC Bienne.

Adrien Rawyler n’a pas apprécié les fausses promesses faites par son désormais ex-entraîneur Anthony Sirufo (archives Alain Boillat)
Laurin Petitat
 
Après l’éclatement au grand jour de tensions et de désaccords au sein du FC Bienne (Le JdJ du 7 et 9 décembre), qui ont entraîné les limogeages du capitaine Ricardo Colamartino et de Luther-King Adjei, Adrian Rawyler ne fait plus non plus  partie du contingent biennois. Le défenseur n’aura pas joué un rôle majeur au sein du pensionnaire de Promotion League en 2021/22. 
 
Adrien Rawyler, dont la carrière a été gâchée lors des deux dernières années par des blessures aux deux tendons, n’a été titulaire qu’à une seule reprise cette saison. «En fait, l’entraîneur m’a fait des fausses promesses. Quand le championnat a commencé, je lui ai dit qu’il me faudrait encore deux semaines pour être à 100% de mes capacités», explique le latéral droit. «Mais au moment où j’étais prêt, il ne m’a pas convoqué. Le pire a été atteint à Rapperswil. Avant le match, Anthony Sirufo est venu près de moi. Il m’a dit qu’il comptait me faire jouer une mi-temps. Finalement, je ne suis pas entré en jeu.»
 
Manque d’écoute 
Au club depuis 2016 et très attaché à sa ville natale, il regrette que son aventure s’achève de cette manière. «Le FC Bienne restera mon club de cœur. J’ai d’ailleurs dit à Mauro Ierep lors de notre entrevue jeudi soir que j’étais prêt à rester si l’entraîneur changeait», poursuit Adrien Rawyler. «Mais comme ce ne sera pas le cas, je ne me voyais pas rester car l’entraîneur m’a manqué de respect à plusieurs reprises. Je trouve dommage que des joueurs, comme  Ricardo Colamartino ou moi-même, qui ont participé à la reconstruction du FCBienne, ne soient pas davantage écoutés.» 
 
Cette protection des dirigeants envers Anthony Sirufo déclenche de l’incompréhension chez l’ex-Thounois. «Le FC Bienne a un projet de monter et il lutte actuellement contre la relégation. Aux yeux de l’expérience que j’ai accumulée tout au long de ma carrière, c’est incompréhensible que l’entraîneur ne soit pas remis en question», souligne le défenseur. Convoité selon nos informations notamment par le FC Besa, Adrien Rawyler n’a pas encore tranché sur la suite de sa carrière. Il souhaite rester dans la région. 
 
De son côté, Mylord Kasaï pourrait lui aussi quitter la cité horlogère. Arrivé il y a une année dans le Seeland, il n’a trouvé le chemin des filets qu’à deux reprises en 20 rencontres disputées sous les couleurs biennoises. Un bilan pour le moins décevant. En plus du Neuchâtelois, un autre attaquant en la personne de Nolan Nuzzolo est également en réflexion sur un possible départ. 

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