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Abus à l'assurance chômage.

Très à l’aise dans mon travail, une très bonne ambiance avec les collègues, beaucoup de plaisir à me rendre chaque jour dans mon entreprise, j’ai été licencié pour raison économique le 16 février 2015. Ce fût un véritable choc, ne m’attendant pas à cette éventualité. Pourtant, j’ai remonté la pente en acceptant cette situation assez dégradante. Je lutte pour retrouver au plus vite un emploi et essaie de continuer le développement de produits horloger dans mon petit atelier en créant des prototypes que je vais proposer à des sociétés horlogères.
Cependant je ne peux pas comprendre que l’ouvrier se trouvant dans ma situation soit doublement affecté.
1. Par la situation psychique due au licenciement, peur de sortir, aller s’inscrire au chômage, impression de n’être plus rien pour la société.
2. Par la situation économique, perte de 30% du salaire et jours de pénalités le premier mois, obligation de faire des recherches dans la mauvaise situation économique, souvent sans recevoir de retours des entreprises contactées.

Etant donné que beaucoup d’entreprises profitent de la situation pour rééquilibrer leurs charges financières en évoquant la parité Franc suisse/Euro par exemple, les sociétés annonçant des licenciements pour raison économique devraient prendre à charges les pertes infligées aux malheureux licenciés qui devraient pouvoir continuer à toucher leur salaire à 100%, n’étant pas responsable des pertes engendrées souvent par une mauvaise gestion des entreprises.
Autre avantage, moins de licenciements abusifs de la part des patrons de PME.

P.-A Vuilleumier

Photos et texte: lecteur-reporter JdJ Pierre-Alain Vuilleumier