Vous êtes ici

Hockey sur glace

Un petit déficit et des amibitions à la hausse

«Ma treizième et dernière conférence de presse d’avant-saison...» Lundi après-midi, quelques heures avant de céder les rênes de la présidence à Patrick Stalder, Andreas Blank a escorté les huiles du HC Bienne dans la présentation des comptes du club.

Andreas Blank (à gauche) a cédé la présidence à Patrick Stalder après 13 ans d'exercice. (Stefan Leimer)

Laurent Kleisl

L’exercice 2016/17 Le HC Bienne a bouclé l’exercice 2016/17 avec un déficit de 10’000 fr. pour un chiffre d’affaires total de 14,525 millions. Avec 3,8 millions (un record) injectés dans les caisses, la Société des donateurs amène un quart des rentrées du club. «Mais nous avons essuyé une diminution du nombre de spectateurs et une baisse en matière de sponsoring», regrette Daniel Villard. Les chiffres ne mentent pas: minus 217 000 fr. (total de 3,7 millions) dans la case «public» et 417 000 fr. (4,8 millions) pour les sponsors. Les charges sont restées stables à 14,5 millions en regard à 2016/17, mais une somme tout de même supérieure de plus de 400 000 fr. aux prévisions. «Nous avons dû faire face à des charges imprévus, comme l’engagement de Marc-Antoine Pouliot et la nomination d’un nouvel entraîneur», rappelle Daniel Villard. Egalement, le rachat de «Stars of Sports» par la holding du club a pesé sur le résultat.

Le budget 2017/18 Pour la saison qui vient, le HC Bienne table sur un budget de 14,376 millions, pour 14,157 millions de dépenses, soit un bénéfice prévisionnel de 219'000 fr. Il est intéressant de constater que la masse salariale (joueurs, administration, fonctionnaires) est passée de 9,7 millions en 15/16 et 10,5 la saison dernière à 10,7 millions dans le budget 2017/18. Serait-ce l’effet Kevin Schläpfer? «Comme il a encore une année de contrat chez nous, son salaire figure évidemment à notre budget», précise la vice-présidente Stéphanie Mérillat. «Lorsqu’un club s’intéressera à ses services, nous devrons discuter d’une répartition de cette charge.»

L’objectif «Notre objectif, c’est l’accession aux play-off!», tonne la vice-présidente. Normalement, le ton est plus modeste. On parle de lutter le plus longtemps possible pour accéder aux séries et, si nécessaire, de sauver rapidement sa peau en play-out. «Non, c’est n’est pas de l’arrogance, c’est simplement que cette année, au vu de l’analyse technique de notre direction sportive, on peut montrer un peu d’ambition.» Le quart de finale du printemps dernier face au CP Berne a visiblement donné de l’appétit aux Seelandais.

Les administrateurs Après les départs d’Andreas Blank (55 ans) et Thomas Meyer, le conseil d’administration n’est désormais formé que de cinq membres: Patrick Stalder (président), Stéphanie Mérillat (vice-présidente), Sandro Wyssbrod, Hans-Ruedi Minder et Thomas Steffen. «Un peu de sang frais ferait du bien», convient Patrick Stalder, «mais ce n’est pas forcément facile de convaincre. Quand on s’approche de quelqu’un, on nous demande toujours: ‹Combien ça coûte?›» Stéphanie Mérillat précise: «Nous cherchons des gens qui adhèrent à notre projet et qui souhaitent s’engager sur la durée.»

Et encore Entre places assises, debout et VIP, 3002 entrées de saison ont été écoulées à ce jour, contre 3333 sur l’ensemble de l’exercice 2016/17. «Rien d’inquiétant», tempère Daniel Villard. Enfin, pour succéder à Pascale Berclaz, démissionnaire au 30 juin, le HCB a déniché un nouveau directeur marketing. Son nom sera dévoilé ces prochains jours, le temps à l’intéressé d’avertir son actuel nouvel employeur. La moindre des choses.

 

Les prolongations de contrat de Julian Schmutz et Marco Pedretti jusqu'en 2019; Patrick Stalder, sa vision du HC Bienne, sa collaboration avec la famille Mérillat et ses lointaines orgines royles; c'est à lire mardi dans Le Journal du Jura (print et epaper).

Articles correspondant: Actualités »