... adolf ogi

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Qui mieux que l'ancien conseiller fédéral Adolf Ogi peut parler d'un coin de pays très particulier qui l'a vu naître. Et où, de son propre aveu, il aimerait finir ses jours. Pour ce terrien, Kandersteg est un village hors du commun. Il a gardé son caractère. Son style. Et de préciser que les gens sont ouverts sur le monde. Relevant que c'est la seule station de l'Oberland à avoir voté en faveur de Schengen et de l'ONU. Deux éléments qui démontrent, selon lui, que le train qui relie le Nord au Sud, par le tunnel du Lötschberg, joue un rôle non négligeable d'ouverture. Les habitants du lieu se rendent compte de quoi ils vivent. Le tourisme reste un élément majeur. Adolf Ogi avoue avoir passé des jours heureux dans son village. En tant que fils de guide de haute montagne et directeur de l'Ecole suisse de ski, sans oublier le forestier que son père était aussi, cet Oberlandais pur sucre a collectionné les souvenirs. Rappelant, entre autres, que son père a travaillé à la mise en place de murs antiavalanches sur les hauts de la localité. Adolf Ogi se souvient qu'avant ces réalisations, auxquels il a collaboré, Kandersteg avait souvent les pieds dans l'eau. Skieur et montagnard émérite, Adolf Ogi aime à retrouver ses racines sur le pas de la porte de sa maison. En montagne, il se ressource. D'autre part, il sait que son village collectionne les atouts susceptibles de développer un tourisme réaliste. Ajoutant que les responsables ont judicieusement géré leur capital naturel...