Au secours...

Je viens de sortir du «CPS Bahnhof Parking»... c'est comme cela qu'il semble s'appeler en français. Après avoir payé mon dû, j'ai demandé une quittance sur laquelle on peut (on doit) lire: «quitance... tva inclue...» Deux fautes en deux mots (+ une abréviation), c'est pas mal! Pouvez-vous faire quelque chose pour les francophones? Je viens d'apprendre que Bienne se dépeuple. D'après ce que je vois et ce que j'entends chaque jour, je me demande si ce ne sont pas les francophones qui sont en voie de disparition. (...) Je regretterais que nous soyons les seuls à s'offusquer du mépris que l'on témoigne à l'égard de ce qui est encore une langue...
(...) J'en profite pour suggérer l'idée d'une rubrique (qui pourrait certainement alimenter 52 publications hebdomadaires et être accompagnée de photos) concernant les affiches et cartes de menus de restaurants, présentées sur la voie publique. Pourquoi pas avec un concours «Cherchez l'erreur!»... à condition que le premier prix - si je le gagne - ne soit pas un repas dans le restaurant vainqueur. Quand est-ce que les services d'hygiène interviendront contre la pollution visuelle qui nous envahit? Et à laquelle il n'est pas possible d'échapper, contrairement à la fumée dans les trains où il existe des compartiments non-fumeurs. Jacques Pasche, Bienne

Vous écrivez que la Suze sort régulièrement de son lit. Mais, entre Courtelary et Cortébert, où le tracé a été corrigé dans les années 30, elle n'a plus jamais débordé. Il n'y a jamais eu de problème. C'est même la seule partie de tout le Vallon où elle ne pose pas de problème. Pourtant, quand on lit ou qu'on écoute la presse et les ingénieurs, ce serait le coin où il y a le plus de problèmes...Quelque chose n'est pas clair! Je veux seulement attirer l'attention de la population sur le fait qu'il faudra investir des millions pour quelque chose qui ne sert à rien. Ailleurs, d'accord, il y a la nécessité d'entreprendre quelque chose; je ne veux pas critiquer le syndicat. Mais entre ces deux villages, c'est de l'argent jeté par la fenêtre.

 Roland Merz, Cortébert

C'est le début des vacances. Enfin, on peut aérer son esprit et souffler un peu. Oui, il faut en profiter tant qu'on peut! Si j'ai bien lu mon Journal du Jura - «Les opposants montent aux barricades»; «Les éoliennes ont du plomb dans les pâles» -, il existe un marché de la pollution qui fonctionne sur cette base: vu que tu pollues moins que ce que tu es autorisé à polluer, alors je te paie afin de pouvoir polluer plus que ce qui m'est autorisé... Quelle aberration!
Quand notre civilisation comprendra-t-elle qu'il est urgent d'intervenir concrètement contre les émissions de CO2? On a constaté que ce dernier est le principal responsable de l'effet de serre. Dans certaines villes, des augmentations de la température moyenne annuelle de 3,6 degrés ont été mesurées. Il est donc urgent de diminuer ces émanations issues de la combustion de produits fossiles. Selon «Environnement Suisse 2002, politiques et perspectives (pages 12)», «la terre se réchauffe et il est temps de donner une forte impulsion aux énergies alternatives et renouvelables».
L'énergie produite par les éoliennes est exempte de toute pollution! Selon l'Institut Paul Scherrer (info de novembre 2004), c'est l'énergie la plus écologique qui existe actuellement et, en plus, elle est renouvelable! Pourquoi ne favorise-t-on pas l'implantation d'éoliennes en Suisse? A Vienne (A), la mise en service de neuf nouvelles éoliennes permettra de fournir 160 000 foyers en courant écologique! Marc Früh, Lamboing

Autant le confesser: je suis très inquiet pour l'avenir du «Quinquet». Le journal qui me considère comme son favori et qui me réserve de nombreuses citations à chacune de ses éditions, risque en effet de mourir de vieillesse. Essoufflés et découragés par «le manque d'intérêt de la nouvelle génération» pour leur littérature, les camarades Hauri, Althaus et Graf ont dû accepter l'exil de la rédaction en terre jurassienne.
Rédigé exclusivement à Porrentruy, 12, route de Bure, par le ressortissant jurassien Yves Monnin, le canard jurassique se verra désormais contraint de prêcher contre le rapprochement des trois districts avec le canton dans lequel il a choisi de délocaliser sa rédaction.
La situation est grave! Les citoyens du Jura bernois admettront-ils de recevoir des ordres venus du Nord? Admettront-ils que la voix du Sud soit étouffée par une doctrine conçue dans la cité des Princes-Evêques? Pourront-ils accorder leur confiance à un rédacteur qui vit quotidiennement dans un pays qu'il dit honnir!
Les innombrables candidats au Conseil exécutif, qui fleurissent un peu partout en cette saison, se sont dit blessés, outragés, violentés par l'initiative «Un seul Jura». Ils ne manqueront sans doute pas de réagir pour dénoncer, avec le même lyrisme indigné, cette intolérable ingérence des Nordistes dans les affaires du Jura-Sud. Qui se déclarera le premier ou la première? Les paris sont ouverts!

 Maxime Zuber, Moutier

Le portrait de notre fils Marcel Fischer est très réussi!. Votre présentation de son pensum journalier, consacré au travail et à la pratique du sport d'élite, se fond dans un tout harmonieux à travers le texte et l'image. Un plaisir à lire et à regarder! Les photos relèvent d'une démarche esthétique. La description de ses diverses activités nous donne à nouveau une fois un bon aperçu de son riche programme quotidien. C'est bien décrit. Un grand merci!

 Rolf et Ursula Fischer, Brügg