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Impertinences

De vrais problèmes de riches

Enfin! La fin du conflit entre ces vilains propriétaires de NHL et leurs joueurs - ils ne demandent pourtant qu'à jouer au hockey, eux - pourrait se terminer tantôt.

Les «NHLers» peinent à boucler leurs fins de mois

Les méchants - donc les proprios qui veulent se faire un max de fric sur le dos des joueurs - ont lâché du lest en fin de semaine et la reprise du championnat de NHL, paralysé depuis le 16 septembre, n'est peut-être plus qu'une question de jours. Pour nous, cela signifie faire le deuil des immenses superstars de NHL qui ont illuminé les patinoires helvétiques durant quelques semaines: Tyler Seguin au HC Bienne, Max Pacioretty à Ambri, Tyler Ennis et Jared Spurgeon à Langnau pour ne citer que les plus glorieux. Des gars qui sont venus en Suisse pour une bouchée de pain, parce que pour eux, jouer au hockey, c'est ça le plus important. L'argent, dans leur quotidien, n'est que la cerise sur le gâteau à la fin d'une dure journée de labeur.

C'est court, une carrière!

Parce qu'il ne faut pas se mentir: le hockey est un sport qui exige de rudes sacrifices. Raison pour laquelle les joueurs, appuyés par la NHLPA, négocient âprement les nouvelles conditions de l'entente entre employeurs et syndicat. Il était avant tout question de se répartir plus équitablement - 50/50 au lieu de 57/43 - les gains générés par le business du hockey. «Imaginez qu'on vous baisse votre salaire de 14%», s'est insurgé sur Twitter le joueur des Ph?nix Coyotes Paul Bissonnette, ridicule salaire de 750 000 dollars par saison à l'appui. «Vous diriez quoi, hein?» C'est vrai, en fin de compte: la carrière d'un hockeyeur est courte. 35 ans, c'est déjà l'âge de laisser sa place aux plus jeunes. Et ensuite- Eux n'ont pas la chance, comme le commun des mortels, d'avoir un job qui permette, à la fin du mois, de mettre 100 balles de côté sur son compte épargne. Il faut donc assurer ses arrières avant que les projecteurs ne s'éteignent. Le comble, tout de même, serait de devoir se remettre à bosser jusqu'à la fin de ses jours. Ce serait comme demander à nos retraités de retourner à la mine pour arrondir leurs fins de mois... Dans quel monde vit-on- Hein-

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