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Impertinences

lair du large

Ottmar met les doigts dans le plat.

Ottmar met les doigts dans le plat

Le football se joue avec les pieds. Sauf pour certains entraîneurs qui, apparemment, se font un malin plaisir d'utiliser leurs mains. Surtout deux doigts: leurs majeurs.

On pense à René Girard (l'entraîneur de Montpellier, pas le philosophe), qui a dégainé son plus long doigt à l'encontre du banc de Schalke 04 ainsi qu'à Ottmar Hitzfeld, gourou de la «Nati», qui a été pris d'une «majeurite» aiguë face à la Norvège. Tout ça en l'espace de quelques jours. Bravo messieurs les gentlemen!

Dans le cas Hitzfeld, on ajoutera une seconde maladie: «le déni d'initié», puisque l'Allemand a osé lancer cette énormité au terme de la partie: «Comment pourrait-on me sanctionner pour un doigt d'honneur que je me suis adressé à moi-même?» Hé oui, c'est connu, il est fréquent de s'autoadministrer un doigt d'honneur!

Dans la vraie vie, celle qui se déroule ailleurs que sur un rectangle d'herbe, on peut se demander ce que ça donnerait si un client insatisfait montrait son majeur à son banquier ou si un élève répondait ainsi à son prof.

Mais revenons au cas Hitzfeld. Faut-il crier au scandale et dénoncer «des gestes inacceptables» ou faut-il minimiser «des gestes inélégants exécutés dans le feu de l'action»- A chacun son libre arbitre. Ou d'écouter son... petit doigt.

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