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Aller au Japon, c’est voyager sur une autre planète

Le Cinématographe et Connaissance du Monde proposent, le mardi 18 octobre, le premier film-conférence de la saison 2016-2017. C’est l’œuvre de Maximilien Dauber «Japon: l’Empire des sens», qui sera à l’affiche.

Maximilien Dauber vous propose d’emprunter les routes séculaires du Japon. LDD

(c) Aller au Japon, c’est voyager sur une autre planète! Ce n’est pas tout à fait faux. Emprunter les routes séculaires dans les pas des peintres voyageurs est une façon d’aborder le Pays du Soleil levant dans son éternité et sa modernité. Maximilien Dauber propose d’emprunter les routes séculaires du Japon, dans les pas des artistes et des poètes voyageurs pour aborder en toute zénitude un Japon éternel, moderne et éphémère tout à la fois.

Ces anciennes routes impériales sont jonchées, par endroits, d’imposants vestiges féodaux et de refuges naturels paradisiaques. Nourri par ces arts, le peuple nippon, qui vit sur une bouilloire volcanique, a développé une réceptivité particulière aux humeurs de la nature.
Derrière une réalité quotidienne hiérarchisée se cache une force imaginative qui s’exprime dans la cérémonie du thé, dans l’architecture épurée des demeures, dans la charge symbolique des bonsaïs accrochés au balcon…

Le Japon n’est qu’une suite de paradoxes qui ont de quoi déconcerter le voyageur étranger. Faut-il rappeler que ce chapelet d’îles, qui s’étire du Nord Sibérien au Sud subtropical sur plusieurs milliers de kilomètres, chevauche ainsi plus de 20 degrés de latitude?

Assis sur une gigantesque bouilloire volcanique, et donc à l’écoute permanente des grondements terrestres, les Japonais ont développé une réceptivité toute particulière aux humeurs de la nature. Les plus subtiles variations du milieu ambiant exercent sur leur caractère, constamment en éveil, une influence émotive, changeante, apparemment irrationnelle, qui désoriente les esprits cartésiens que nous sommes.

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