Vous êtes ici

Abo

Rolex

Des évolutions, plutôt que la révolution

Le géant horloger a connu une bonne année 2016. Par petites touches, il continue de renouveler ses collections de garde-temps en les modernisant.

Sur la Sky-Dweller, la lunette sert d’interface et permet d’interagir sur le mouvement pour régler le 2e fuseau horaire. ldd

Philippe Oudot

Le changement dans la continuité. La formule chère à Georges Pompidou colle parfaitement pour décrire le monde de Rolex. Un monde où les évolutions se font par petites touches discrètes. Cette année n’y fait pas exception, tant les nouveautés dévoilées par la marque à la couronne à cinq branches s’inscrivent dans ce sillage.

Acommencer par l’Oyster Perpetual Sea-Dweller nouvelle génération. Etanche jusqu’à 1220m de profondeur, cette légendaire montre conçue pour les plongeurs professionnels célèbre cette année son 50e anniversaire. Ce garde-temps est équipé pour la première fois du nouveau calibre 3235, un mécanisme à l’avant-garde de la technologie horlogère. Ce mouvement est logé dans un boîtier de 43mm, contre 40 jusqu’à présent. La montre est munie d’une lunette unidirectionnelle et, pour la première fois, est pourvue de la fameuse loupe cyclope sur la glace à 3h, ce qui assure une lecture aisée de la date.

Comme la Sea-Dweller d’origine, la nouvelle venue est équipée d’une des inventions qui ont fait sa renommée, la fameuse valve à hélium. «Cette soupape de sécurité permet de réguler automatiquement la pression accumulée dans le boîtier lors de plongées en profondeur. Ce dispositif garantit ainsi l’étanchéité de la montre», explique Aline Tornay, chargée de communication.

Lames surmoulées
Chronographe de légende créé en 1963, l’Oyster Perpetual Cosmograph Daytona se décline cette année en trois nouvelles versions – en or jaune, gris et Everose (alliage spécial d’or rose développé par Rolex). Cette montre sportive est montée sur un bracelet Oysterflex. «Il est constitué de lames métalliques en titane surmoulées d’élastomère, ce qui un fait un bracelet à la fois souple et ultrarésistant», note Aline Tornay.

Et pour les grands voyageurs, Rolex décline cette année sa Sky-Dweller en version Rolesor jaune (combinaison d’acier et d’or jaune) et en Rolesor gris (acier, avec lunette en or gris). La Sky-Dweller est dotée d’une lunette tournante Ring Command, qui sert d’interface pour régler les fonctions de la montre. Ainsi, en dévissant la couronne et en tournant la lunette sur la gauche, on peut régler très facilement la date, positionner le disque rotatif du second fuseau horaire et sélectionner le mois en tournant la couronne. Le mois apparaît dans l’un des 12 guichets sur le pourtour du cadran.

Cette année, Rolex propose une version luxe de sa Yacht-Master40. Doté du calibre 3135 logé dans un boîtier en or Everose monté sur le bracelet Oysterflex, ce garde-temps est doté d’une lunette tournante sertie de 32saphirs multicolores, ainsi que de huit tsavorit, pierre africaine de couleur verte extrêmement dure. Comme l’explique Aline Tornay, «Avant le sertissage proprement dit, le choix des pierres en fonction de leur couleur est particulièrement délicat pour que le tout soit harmonieux. De ce fait, chaque montre est unique!»

Si on reconnaît une Rolex au premier coup d’œil grâce à son légendaire boîtier Oyster, le géant horloger a aussi une ligne plus classique baptisée Cellini. Le modèle Moonphase proposé cette année est doté d’un mouvement mécanique à remontage automatique logé dans un boîtier en Everose. Il est paré d’un cadran laqué blanc avec un disque émaillé bleu sur lequel la pleine lune est symbolisée par une applique en météorite, la nouvelle lune étant symbolisée par un simple cercle. La phase de lune se lit au moyen d’un petit indicateur placé à 12h du sous-cadran.

 

Perpectives positives

Marchés  Alors que les exportations horlogères suisses ont reculé de 9,9% l’an dernier, «2016 a en revanche été une bonne année pour Rolex», assure Virginie Chevailler, responsable des relations publiques de la grande marque. Elle souligne aussi que les perspectives pour 2017 sont très positives, «avec des marchés qui évoluent de manière optimale et régulière». Comme c’est le cas pour d’autres maisons horlogères, la marque à la couronne à cinq branches observe une nette reprise en Asie. Pour Virginie Chevailler, ces bons résultats démontrent que dans un contexte perturbé, «Rolex demeure une marque de référence et de confiance».

Légende vivante  En matière de communication, Rolex est notamment active dans le monde du tennis. Si la grande maison ne parle jamais à propos de ses investissements et de sa stratégie, Virginie Chevailler souligne que «Roger Federer est une légende vivante du tennis. Nous sommes évidemment très fiers de le compter parmi nos Témoignages depuis 2001 et de l’accompagner dans sa carrière hors du commun».   

Contrairement à d’autres grandes marques qui verticalisent leur distribution, «nous ne possédons pas de boutiques monomarques, hormis la boutique Chrono-Time, à Genève. Nous travaillons depuis toujours avec un réseau de partenaires de choix et de longue date à travers le monde.»

Articles correspondant: Région »