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Gléresse

Un prix solaire grâce à la pisciculture

L’augmentation du photovoltaïque, notamment sur le toit du centre pour la pêche, a valu à Gléresse le Solaraward 2019.

Gléresse a officiellement reçu son Solaraward mardi. Photo: Peter Samuel Jaggi

L’année 2019 n’est pas encore finie que, déjà, l’heure est aux bilans. Hier, c’est la Plateforme solaire Seeland qui a dressé le sien lors d’une conférence de presse. Elle a tout d’abord établi son «hit-parade» des communes ayant installé le plus de panneaux photovoltaïques en 2018. Gléresse arrive en tête avec une augmentation de 124,3%. Cela lui a d’ailleurs valu d’être récompensée du «Solaraward 2019». La victoire avait été annoncée en juin mais le prix a officiellement été remis hier à Ulrich Wolf, de commune de Gléresse, par Jürg Räber, de seeland.biel/bienne. Un prix que la commune du bord du lac n’a pu gagner qu’en raison du changement de réglementation. Le précédent règlement récompensait la commune avec la plus grosse part d’électricité issue du courant solaire. Selon ce critère, Gléresse figure dans le bas du classement avec un taux à 2,6%.

Le centre pour la pêche de Gléresse a fortement contribué à l’attribution de ce prix en agrandissant la surface photovoltaïque de son toit. «Le bâtiment offre une surface idéale pour ce type d’installations et crée ainsi un grand potentiel pour cette énergie renouvelable», a commenté Rolf Schneider, chef de la station piscicole de Gléresse.

Bienne, mauvais exemple

La Plateforme solaire Seeland a profité du point presse pour dresser un bilan plus global de la région en matière d’énergie solaire. Au 31 décembre 2018, l’électricité issue de l’énergie solaire représentait 4,5%, soit une augmentation de 0,6 point en un an. L’objectif est d’atteindre 6,2% d’ici à la fin d’année 2020. Jürg Räder le juge «ambitieux mais nous sommes confiants», affirme-t-il, «car dans le Seeland, différentes centrales solaires sont en projet ou en construction».

En outre, le monitoring solaire  de la région permet de se rendre compte que les communes du sud du Seeland font figure de bonnes élèves avec des parts de courant solaire pouvant atteindre plus de 20%, comme c’est le cas à Gals (21,4%). A l’inverse, Bienne est en très mauvaise position avec seulement 1,8% de part d’énergie solaire. Pour Jürg Räber, le tissu industriel de la cité seelandaise en est la cause. «Les industries ont de gros besoins énergétiques et sont moins intéressées par le solaire», commente-t-il.

Jürg Räder a conclu la rencontre en annonçant la tenue, le 2mai 2020, de la troisième Solarcup Seeland. Celle-ci aura lieu dans le cadre de la Fête du village à Brügg. Une course de mini-voitures fonctionnant à l’énergie solaire y sera organisée. JGA

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