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Ski alpin

Amélie Klopfenstein obtient une promotion

La Neuvevilloise de 17 ans intégrera la saison prochaine le cadre C de Swiss-Ski, soit le quatrième échelon national.

Les exploits d’Amélie Klopfenstein lui ont valu d’être promue dans le cadre C de Swiss-Ski (photo Keystone)

Christian Kobi

C'est tout sauf une surprise au vu de sa dernière saison de haut vol. Mais comme toujours, mieux valait ne pas se réjouir trop vite. «C’était l’un de mes objectifs et j’avais rempli les critères, mais on ne sait jamais», déclare Amélie Klopfenstein, qui a obtenu hier la confirmation qu’elle rejoindra bel et bien le cadre C de Swiss-Ski lors de la prochaine saison hivernale. «J’en suis forcément très heureuse. Cette sélection me permet de franchir une étape sur la route du ski de haut niveau et vers mes objectifs dans ce sport», ajoute-t-elle.

La Neuvevilloise de 17 ans était jusqu’ici membre du Centre national de performance ouest de Brigue. Dans les faits, elle restera basée dans le Haut-Valais, où elle entamera à la prochaine rentrée son avant-dernière année scolaire. «En revanche, je m’entraînerai désormais avec les autres athlètes du cadre C national», glisse celle qui a remporté trois médailles, dont deux titres, lors des  Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Lausanne en janvier. Dans la foulée, en mars, elle avait aussi participé à ses premiers championnats du monde juniors, en Norvège, avec une 27e place comme meilleur résultat.

Coupe d’Europe en vue
En cette période de disette sportive, la membre du ski-club Romand Bienne parfait sa condition physique dans son jardin, «avec les moyens du bord». Elle rechaussera les skis dans le courant de l’été lors des camps d’entraînement prévus sur les glaciers de Zermatt et de Saas-Fee. Avec déjà, dans un coin de sa tête, une saison 2020/21 qu’elle espère aussi aboutie que la précédente. «Je vais continuer de franchir les étapes pas à pas, sans me mettre de pression inutile liée à des résultats», continue-t-elle au bout du fil.

Son objectif sera désormais de participer à davantage de manches de Coupe d’Europe. Elle  avait goûté à ses premiers départs dans cette catégorie en février, dans la région du Trentin, à l’occasion de deux super-G (65e et 83e) et d’un combiné alpin (52e). «En parallèle, je continuerai bien sûr à participer à des courses FIS, où j’entends aussi monter progressivement en puissance.»

 

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