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Bienne-La Neuveville

En travaux pour des années

Le tronçon de l’A5 entre Bienne et La Neuveville sera assaini jusqu’en 2024. Les travaux ayant commencé, l’Office fédéral des routes (OFROU) a fait le point mercredi.

Au total, 80 ouvrages d’assainissement seront réalisés durant quatre ans sur le tronçon reliant Bienne à La Neuveville. Peter Samuel Jaggi

Par Jérôme Burgener

Les travaux sur le tronçon long de 12,7 km de l’A5 entre La Neuveville et Bienne, commencés l’hiver dernier, s’axent sur trois importants chantiers. Le premier concerne l’assainissement du mur de soutènement se situant à l’entrée de La Neuveville, près de l’institution de soinMon Repos. «La structure séparant la chaussée des voies CFF subit des problèmes de corrosion au niveau de l’armature sur toute sa longueur de 1,6 km», a expliqué Urs Herren, chef de projet des travaux à l’Office fédéral des routes (OFROU), en charge des travaux sur le tronçon La Neuveville-Bienne.

Autre gros ouvrage, le pont de la gare deDaucher. Sa mise àniveau a commencé en avril et s’étendra jusqu’à l’automne prochain. Une tâche plutôt complexe, selon le chef de projet: «A la base, nous devions remplacer les joints de chaussée mais nous avons finalement opté pour un assainissement complet comprenant l’étanchéité du pont et des parapets.»


Perturbations
Durant les six mois de travaux, l’OFROU va veiller à ce que la gare de Daucher reste accessible et opérer par zone afin de maintenir en tout temps la circulation sur le pont. Des désagréments doivent toutefois être pris en compte par les automobilistes. «Il faut s’attendre à des réductions de la taille de la chaussée et à un abaissement de la vitesse à 60 km/h sur les zones en chantier. Le trafic peut également être interrompu durant quelques minutes lorsqu’un camion accède ou sort d’un chantier», a détaillé Urs Herren.


Le troisième axe des travaux concerne les ouvrages de protection contre les dangers naturels tels que les chutes de pierres ou les glissements de terrain. Sur les 12 structures concernées, sept seront assainies et cinq intégralement remplacées. L’OFROU a indiqué que les ouvrages, trop vieux ou trop endommagés, n’offrent plus une protection suffisante pour les automobilistes. La réfection comprend notamment l’installation ou le remplacement de 2400 m2 de treillis plaqués ainsi que la mise en place de filets pare-pierres sur une longueur totale de 400 m. Au final, les travaux s’élèveront à près de 90 millions de francs. 10 millions répartis sur les trois chantiers pour l’année 2021 et 80 millions dès l’an prochain et jusqu’à la fin des assainissements et réfections de chaussées. Malgré l’importante somme investie, aucune augmentation de la capacité de trafic n’est planifiée.


Bienne, plus tard
La feuille de route présentée jusqu’en 2024 ne concerne pas les environs directs de Bienne. Selon Urs Herren, rien ne pourra y être entrepris avant 2026: «Après l’abandon du projet de contournement de l’axe ouest de l’A5, l’OFROU a considéré qu’il était indispensable de réaliser des améliorations pour la mobilité douce à l’entrée de Bienne. Nous devons donc complètement reconfigurer l’espace de trafic dans ce secteur.»


L’OFROU doit donc réaliser un projet définitif ainsi qu’une mise à l’enquête publique avant de recevoir l’aval du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC).

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