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Saint-Imier

Ambiance psychédélique pour le flower power

La 16e édition du bal des étudiants a conquis son public.

Le flower power, mouvement né entre les années 60 et 70 aux Etats-Unis en contestation de la guerre du Vietnam a séduit les quelque 600 jeunes venus s’éclater à la salle des spectacles à Saint-Imier. Joël Regli

Joël Regli

Un jeune public s’est déplacé samedi pour la 16e édition du Bal des étudiants à St-Imier. Les fêtards ont été accueillis à la salle des spectacles sur le thème «flower power», mouvement né entre les années 60 et 70 aux États-Unis en contestation de la guerre du Vietnam.

«Le thème est important, il décore la salle et met l’ambiance», explique son créateur, Maël Rufener. «On avait hésité au sein du comité avec un sujet sur l’apocalypse, mais comme l’idée c’est de donner le sourire aux gens, ça fonctionne mieux avec les fleurs», précise le paysagiste de 25 ans. «Je suis le plus créateur dans l’âme du comité, c’est donc logiquement que je m’occupe de cette tâche».

Ambiance de folie
Même si Janis Joplin n’était présente ni dans la salle, ni dans les haut-parleurs, l’ambiance psychédélique s’est ressentie grâce au décor. L’essentiel de l’embellissement se trouvait sur la scène avec des fleurs colorées et un grand slogan «flower power».

Sur les 25000 francs du budget, environ 800étaient consacrés à la décoration. Durant la soirée, les organisateurs ont encore lancé des colliers de fleurs et des bracelets effervescents à leurs invités. La salle des spectacles n’a pas brûlé au figuré comme en 1990, mais elle a chauffé très fort, nourrie aux sons des sept Disc-jockeys (Djs) venant tous du Jura bernois.

Une seule salle, c’est mieux
Le président du comité d’organisation, Joris Gerber, dresse un bilan «très positif» de sa soirée. «Chacun au sein du comité à bien tenu son rôle.»  Cette année, tous les fêtards étaient à nouveau réunis dans la grande salle, alors que lors de la dernière édition, une autre pièce était ouverte. «L’ambiance était meilleure avec tout le monde au même endroit, ils ont bien dansé», lance Joris Gerber. Le pic de fréquentation s’est produit sur le coup d’une heure du matin, la salle n’était toutefois pas comble.

Quelque 600 jeunes
Prévue pour accueillir jusqu’à 800 personnes, la manifestation n’en a reçu qu’un peu plus de 600, principalement des jeunes entre 16 et 18 ans selon Joris Gerber. «Mais nous couvrons nos frais. Comme tous les événements régionaux, ça devient difficile de faire salle comble», lâche-il à demi-mot.

De quoi remettre en cause la prochaine édition? Elle n’est pas encore décidée et dépendra de la motivation du comité, selon le président. Ce dernier a encore tenu à remercier les sponsors de la soirée. «Sans eux, la manifestation n’aurait tout simplement pas lieu.» Ils apportent environ 30% du budget alors que le reste provient des entrées et de la vente de boissons.

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