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Courtelary

Bientôt un nouveau lieu de rencontre dans le préau

Au travers d’un projet participatif, le Syndicat CoViCou veut créer un espace extérieur dédié aussi bien à l’enseignement qu’à d’autres activités ouvertes à la population.

Ce nouvel espace sera aménagé sur une parcelle au nord de l’école, entre les courts de tennis et la fosse de lancer du poids. MBR Architecture Sa

Par Marisol Hofmann

Sur les deux prochaines années scolaires, le Syndicat scolaire de Cormoret, Villeret et Courtelary (CoViCou) souhaite créer «un lieu de rencontre autour de l’école de cette dernière commune qui serve à l’échange, la convivialité et à la rencontre intergénérationnelle, incluant la nature et la culture».
Ce projet est né dans le cadre du programme national d’encouragement à la vie culturelle et artistique Agents culturels Suisse, auquel l’école participe depuis août 2018. «Nous voulions laisser une trace durable de cette aventure. C’est pourquoi nous avons pensé à l’aménagement d’un espace dévolu à l’enseignement en plein air, par exemple, et dont la population puisse également profiter en dehors de l’horaire des cours», explique le directeur du syndicat scolaire, ThierryGyger.
Ce projet, qui se veut participatif, verra donc le jour sur une parcelle sise au nord de l’école, entre les courts de tennis et la fosse de lancer du poids. «Les élèves sont intégrés dans l’ensemble du processus. Lors de la phase de planification, ils ont été invités à faire des dessins et partager leurs idées. Nous nous sommes ensuite approchés des entreprises du village afin de sonder leur intérêt à participer au projet», souligne Thierry Gyger.
 

S’approprier l’espace
Ce nouvel espace comprendra une sorte d’amphithéâtre pour accueillir les leçons en plein air, mais aussi, par exemple, des représentations publiques. Des plantations fruitières en espalier, des jardinières surélevées ou encore des arbustes devraient également être installés afin d’allier nature et culture. Le Parc Chasseral, qui mène des actions pour favoriser et sensibiliser à la biodiversité en zone bâtie (comme la pose de nichoirs, la plantation de haies et vergers, etc.) interviendra dans ce contexte, indique encore le directeur du syndicat scolaire.
Les coûts de ce projet sont estimés à un peu plus de 60000francs, dont environ 25000 seront versés par le canton dans le cadre du projet d’encouragement Agents culturels Suisse. «La Municipalité de Courtelary s’est engagée à assumer la partie qui n’est pas couverte par le canton. Parallèlement à cela, nous faisons appel à des sponsors et allons organiser une campagne de participation de la population», précise Thierry Gyger. «Nous avons dans l’idée de proposer d’acquérir des planches de l’amphithéâtre, sur lesquelles les élèves graveraient le nom de l’acquéreur. C’est une manière d’inviter le public à s’approprier cet espace.»
Encadrés par des professionnels, les écoliers contribueront également à la réalisation de certaines tâches, qui devraient débuter dès la rentrée scolaire. «Dans l’idéal, nous espérons pouvoir terminer les travaux de terrassement et de fondation avec les élèves de l’école secondaire, avant la fin de l’année, et ainsi pouvoir nous occuper des plantations en 2022, avec l’école primaire», conclut-il.

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