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Bienne

Du producteur au consommateur

«La ruche qui dit oui» propose de la vente directe des producteurs de la région aux consommateurs.

Photo ldd

Marjorie Spart

Depuis le début de l’année, une nouvelle offre est proposée aux Biennois qui souhaitent acheter des fruits, des légumes, de la viande ou encore des œufs directement aux producteurs de la région. Beatriz Baechler a développé dans la cité seelandaise le concept «La ruche qui dit oui», qui est né en France et essaime un peu partout en Europe.

L’idée? «Mettre en lien les producteurs et les clients d’une même région», explique-t-elle. Une offre qui existe pourtant déjà, grâce à l’association Terre Vision. «Notre concept se distingue de celui des paniers hebdomadaires par le fait que les clients sont libres d’acheter quand ils le désirent. Ils ne souscrivent pas un abonnement régulier mais achètent selon leurs besoins», relève Beatriz Baechler, responsable de la Ruche biennoise.
Celle-ci s’est approchée des producteurs du Jura bernois et du Seeland pour participer au projet. «J’ai trouvé un écho assez favorable surtout dans le Jura bernois où le concept est déjà implanté. Dans le Seeland, il faut davantage convaincre», détaille la responsable.

Pas de gaspillage
Du côté du fonctionnement, les producteurs proposent chaque semaine leurs produits,  en quantité limitée, et les acheteurs réservent et payent via internet. Le mercredi, paysans et consommateurs se retrouvent entre 17h30 et 19h à l’église Saint-Paul à Bienne pour la distribution.

Les avantages de ce système? «Comme les commandes arrivent à l’avance, les producteurs connaissent les quantités à apporter le mercredi. Il n’y a donc pas de gaspillage ou d’invendus. Les clients ont la garantie d’acheter des produits locaux et artisanaux», plaide Beatriz Baechler.

Si le label bio n’est pas estampillé sur tous les produits, la responsable assure choisir ses producteurs selon leur méthode de culture et d’élevage respectueux de la nature.
«La ruche qui dit oui» fait la part belle aux légumes et aux produits frais, mais on y trouve également des denrées transformées artisanalement. Par exemple, des sirops, des soupes, du beurre, du savon bio et bientôt des produits cosmétiques, pour ne citer que quelques produits.

Pour pallier le problème de la livraison fixe, «qui peut pénaliser certains clients ou producteurs», Beatriz Baechler planche sur un système de collaboration entre paysans ou entre clients. «C’est envisageable que des clients d’un même quartier récupèrent les denrées pour leurs voisins. Idem pour les paysans qui ne pourraient pas venir le mercredi.»mas

www.laruchequiditoui.ch

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