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Vallon de Saint-Imier

Fusion: vote consultatif en automne

Le comité de pilotage en vue de collaborations ou fusion des communes aborde une année charnière

Benjamin Rindlisbacher, le nouveau maire de Courtelary, siège désormais au Copil Blaise Droz

Blaise Droz
La semaine dernière, le Copil (comité de pilotage) chargé d’étudier les possibilités de collaboration, voire de fusion, des communes du vallon de Saint-Imier depuis Cortébert et jusque sur les hauteurs à La Ferrière a démarré l’année 2017 sous la présidence du maire de Villeret, Richard Habegger.

Les maires présents ont pris acte du départ d’Otto Borruat, ancien maire de Courtelary, qui est désormais remplacé au Copil par son successeur Benjamin Rindlisbacher. Le nouveau a été salué pour son entrée au sérail tandis que l’ancien, qui avait été invité à participer une dernière fois, a été chaleureusement remercié pour le travail qu’il a accompli en tant que responsable de la communication du Copil dès ses premiers débuts à l’automne 2010. «En fait, j’ai été, dans ce dossier, le premier soutien de Michel Walther, de Cortébert, qui en fut le véritable initiateur», se souvient Otto Borruat.
Depuis le départ du représentant de Cortébert à fin 2014, Otto Borruat représentait presqu’à lui seul l’âme des débuts. C’est un peu dans cet esprit que le président Habegger l’a remercié en lui remettant une petite attention.
 

Cortébert en retrait
Pour le projet de fusion, 2017 sera une année charnière. On sait désormais que Cortébert a décidé, en assemblée communale, de ne pas poursuivre cet objectif. Son maire, Manfred Bühler, continue toutefois de siéger dans le Copil puisque l’autre aspect, celui des collaborations renforcées, reste d’actualité à Cortébert, comme dans les sept autres communes impliquées. C’est précisément Manfred Bühler qui reprendra le flambeau des mains d’Otto Borruat pour les tâches de communication aux médias.
En automne 2017, un vote consultatif sera organisé dans les communes concernées.

Il s’agira d’aller au-delà du sondage par voie de tous-ménages qui avait été réalisé en 2011 dans les communes et qui avait permis à plus de 7000personnes sur 10600 environ de dire si elles souhaitaient des collaborations renforcées et si elles iraient jusqu’à encourager un projet de fusion. De manière générale, les collaborations séduisaient alors davantage que la fusion, tout particulièrement à La Ferrière et à Villeret.

Six ans plus tard, la formulation de la question qui sera posée par la voie des urnes n’est pas encore définie. «Nous en débattrons au cours des deux prochaines séances, explique Richard Habegger, mais il s’agira de savoir concrètement si les études en vue d’une fusion devront ou non être maintenues ou s’il s’agira uniquement de se préoccuper de collaborations au cours des années à venir.» Pas de doute, 2017 sera bien une année charnière pour leCopil. 

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