Vous êtes ici

Abo

Elections biennoises

Le PSR mise sur Glenda Gonzalez

Le PSR a choisi Glenda Gonzalez Bassi pour défendre le siège laissé vacant par Cédric Némitz au sein du Conseil municipal.

Photo ldd

Marjorie Spart

Le Parti socialiste Romand a fait son choix. Il présentera Glenda Gonzalez Bassi comme candidate sur la liste commune du PS et des Verts. Cette proposition devra encore être avalisée par le Parti socialiste de Bienne, lors de son assemblée générale du 23 mars.

Glenda Gonzalez siège depuis sept ans au Conseil de ville. Elle est impliquée dans différentes commissions du Parlement biennois: la commission de gestion, celle de l’A5. Elle est aussi impliquée dans le réseau francophone d’égalité du canton de Berne. Pour elle, se porter candidate pour le Municipal est son implication dans la société. «Je suis profondément Biennoise. J’ai grandi ici et je me suis toujours engagée, que ce soit au niveau politique ou dans l’éducation que j’ai donnée à mes enfants ou dans mon travail», énumère la candidate romande.

Pas un coup de tête
Si Glenda Gonzalez a accepté de se mettre à disposition de son parti pour tenter de décrocher un siège à l’Exécutif biennois c’est aussi parce que sa vie familiale le lui permet. «Mes enfants sont grands maintenant et ils n’ont plus autant besoin de l’accompagnement de leurs parents», sourit-elle. Ce n’est pas pour autant qu’elle a pris facilement la décision d’être candidate. «C’est quelque chose qui impacte ma vie de famille et ma vie professionnelle. Je n’ai donc pas pris cette décision à la légère.»

C’est vrai qu’un poste au Conseil municipal représente un gros investissement en temps et une charge de travail qui dépasse allégrement les 100%.
Si sa candidature est avalisée par le Parti socialiste – ce qui ne devrait être qu’une formalité –, Glenda Gonzalez fera campagne en défendant ses valeurs «éco-socialistes». «J’ai toujours axé mes actions et mes engagements sur l’humain. J’aimerais pouvoir développer une culture dans laquelle la population est au centre», précise-t-elle. La socialiste romande compte aussi défendre la mixité sociale et promouvoir l’intégration sous toutes ses formes: sociale, professionnelle, culturelle...

«J’aimerais aussi valoriser autre chose que le centre-ville et inciter les gens à se décentrer dans les quartiers», plaide-t-elle.

L’enjeu de la mobilité
La mobilité est un autre domaine qui l’intéresse particulièrement. Pour elle, elle constitue un véritable enjeu collectif. «Il faut que nous arrivions à sortir de l’opposition entre les différents moyens de transport, mais réfléchir à quel trajet doit se faire en transports publics, quel autre en vélo et quel autre en voiture», cite-t-elle en exemple. «Ces questions, nous devons les résoudre ensemble.»

Dans son communiqué, le PSR précise encore que Patrick Eggli s’était également porté candidat, mais qu’une très claire majorité des membres a plébiscité Glenda Gonzalez.

Ses collègues de parti saluent  son sens de la communication et la manière dont elle arrive à s’exprimer avec fermeté tout en restant bienveillante.
Le Parti socialiste romand précise encore que Glenda Gonzalez est mère de trois jeunes adultes. «Elle a toujours mené sa vie professionnelle, politique et associative tout en la conciliant avec sa vie de famille. Et cela se traduit dans son action politique.»

Articles correspondant: Région »