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Bienne

Les Biennois se prennent au jeu de l’évasion

L’escape room de la rue Schöni a trouvé son public. Près de 40 groupes s’y laissent enfermer chaque semaine.

Archive Matthias Käser

Marjorie Spart

A en croire les chiffres de fréquentation, l’escape room qui a ouvert ses portes début avril a comblé une lacune à Bienne. «Nous recevons une quarantaine de groupes chaque semaine», se réjouit Cédric Lagger, responsable pour la Suisse romande de la société Adventure Rooms qui exploite ces salles de jeu.
Chaque groupe compte entre trois et six participants, tous volontaires pour se faire menotter et enfermer dans l’une des trois pièces desquelles il convient de s’échapper, en résolvant des énigmes, en moins d’une heure.

Les joueurs viennent de la région, «mais nous accueillons aussi des Neuchâtelois, des Soleurois et des Jurassiens», précise le responsable en indiquant que 14 personnes étaient employées (à temps partiel) par la société pour gérer cette escape room.

Sorties d’entreprises, enterrement de vie de garçon ou de jeune fille, mais aussi sorties scolaires, ces jeux remportent un franc succès auprès de groupes qui désirent s’amuser. «Par contre, on constate aussi parfois des conflits quand certaines personnes désirent tout diriger», sourit Cédric Lagger en soulignant que cela restait bon enfant.
Parmi cette clientèle, le responsable estime à 20% la part d’aficionados des escapes rooms qui écument les salles de toute la Suisse. Et certains se font un point d’honneur à réussir à s’échapper dans un temps record.

La succursale de Bienne propose trois scénarios différents: un cambriolage à Monte Carlo, une évasion dans le noir, et une immersion dans le monde virtuel de Matrix. Cette dernière salle a été inaugurée fin juillet et «elle est à la pointe de la technologie», plaide Cédric Lagger. Il est vrai que les organisateurs se sont donné de la peine pour recréer le monde du film Matrix et que le résultat est plutôt réussi. La salle qui a le plus de succès auprès du public? «Les chiffres sont assez similaires, mais il est vrai que les joueurs aiment bien la salle où l’action se déroule dans le noir, à la lueur de la lampe de poche.» Cédric Lagger tire donc un bilan positif des six premiers mois d’exploitation de cette espace de jeu. Et il sait que le temps automnal et hivernal lui attirera encore davantage de clients désireux de passer un bon moment dans un endroit chauffé et en bonne compagnie.

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