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Mathias Krähenbühl aux commandes

Une nouvelle équipe de direction à la tête des écoles primaire et enfantine.

Le nouveau directeur de l’école primaire de Saint-Imier, Mathias Krähenbühl, est entouré de Valérie Rytz, directrice de l’enseignement spécialisé, et Thibaut Hostettler, vice-directeur. (Blaise Droz)

Blaise Droz

Après seize années passées à la direction des écoles primaire et enfantine de Saint-Imier, Bertrand Henz a pris le chemin de la retraite avec la satisfaction du devoir accompli. Afin de lui succéder, la commission d’école et le cercle des enseignants ont porté leur choix sur Mathias Krähenbühl, jusque-là directeur de l’école primaire du Noirmont et désireux de venir exercer ses compétences administratives dans un collège de taille plus importante. Au bénéfice de trois formations successives de direction d’école (FORES, CAS, puis DAS), Mathias Krähenbühl se sent particulièrement à l’aise à la tête d’une école de plus de 460 élèves, 61 enseignants et 5 enseignants spécialisés. «A l’échelle de la région, l’école de Saint-Imier est un poids lourd et la deuxième du Jura bernois après celle de Moutier.»

Le nouveau directeur est déjà quelque peu familier des lieux, puisqu’il a été formé à sa nouvelle fonction pendant six mois par le directeur sortant Bertrand Henz, auquel il a rendu un vibrant hommage tout en se félicitant de la disponibilité dont il fait encore et toujours preuve lorsqu’il le sollicite pour une information ou un conseil. Formellement, c’est depuis le 1er août dernier que Mathias Krähenbühl a pris ses fonctions de directeur à plein temps. Il est entouré à la direction par Valérie Rytz et Thibaut Hostettler. A eux trois, ils forment une direction soudée qui se réjouit d’assumer ses responsabilités.

Administratif à 100%

Auparavant, lorsqu’il était directeur de l’école primaire du Noirmont pendant 11 ans, Mathias Krähenbühl enseignait encore à raison de 25%. Normal, l’établissement étant bien plus petit. Aujourd’hui, cet ancien élève de l’Ecole normale de Bienne ne regrette pas d’avoir abandonné l’enseignement proprement dit. Il lui préfère désormais le travail administratif. «Si on m’avait dit à l’époque que je renoncerais à enseigner pour n’assurer que la direction, je ne l’aurais pas cru!», rigole-t-il.

Ses deux collègues de la direction, en revanche, restent bien accrochés à l’enseignement. Valérie Rytz dirigera l’enseignement spécialisé à raison de 15% et Thibaut Hostettler sera vice-directeur pour un pensum de 12%. Ils réserveront le reste de leur temps de travail aux élèves. La première nommée a déjà de l’expérience et en connaît un bout sur l’enseignement spécialisé auquel elle se voue. De plus, elle a été médiatrice scolaire avant d’occuper son nouveau poste. Tout comme elle, Thibaut Hostettler est un pur Imérien qui a suivi ses classes à Saint-Imier et qui est désormais tout étonné de retrouver quelques-uns de ses anciens maîtres dont il est désormais le collègue.

Un groupe de travail

Compte tenu de l’enthousiasme du nouveau directeur, on a voulu savoir si de grands changements étaient à attendre dans la marche des affaires.

«D’abord, je me réjouis de me trouver désormais dans le canton de Berne, car la marge de manœuvre des écoles est beaucoup plus grande que dans le Jura où tout doit passer par Delémont.» Il annonce un projet de gestion du comportement des élèves avec la mise en place d’un groupe de travail. «C’est un domaine qui bouge au niveau suisse également, mais il est trop tôt, à ce stade, pour en dire davantage», confie-t-il.

Précisément sur le plan du comportement des élèves, il constate qu’à Saint-Imier, des problèmes existent, mais ni plus ni moins qu’ailleurs. Venu d’un canton voisin, il s’amuse de constater que malgré HarmoS, la Suisse compte toujours 26 façons de piloter l’enseignement mais qu’elle ne le fait pas si mal, à en croire les résultats très corrects qu’obtiennent les élèves helvétiques dans le concours Pisa, ceci malgré la particularité d’être un pays complexe et multilingue...

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