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Bienne

Sept robots à la montagne

Dans le cadre du 6e concours de robotique ArcObot, dix-huit étudiants ont enchaîné, samedi, conception puis confrontation.

A partir de 12h, les sept équipes se sont affrontées en plusieurs étapes. Photo: Reto Probst

Livrer des colis en haute montagne. Telle était la mission de sept robots, fraîchement conçus, samedi, dans l’aula du Gymnase français de Bienne. Dans le cadre du 6e concours de robotique ArcObot, sept groupes d’étudiants et apprentis ont enchaîné conception, programmation et confrontation. Suite à une remontée spectaculaire, puis une finale serrée, le défi 2019 a été remporté par l’équipe Come back to the robot (CBTTR), un trio mixte du ceff Industrie de Saint-Imier.

Dans le contexte bon enfant d’une activité hors cadre, cette 6e édition a réuni en tout 18 étudiants. Quatre filles et 14 garçons, représentant le Gymnase français de Bienne, le ceff Industrie de Saint-Imier, le Lycée cantonal de Porrentruy et le GIBS (Gewerblich-industrielle Berufschule) de Soleure.

Trois filles en finale
Mis sur pied pour promouvoir la robotique, ArcObot permet aux jeunes apprenants de se mesurer entre eux, en vue de jauger leurs aptitudes respectives et de s’améliorer. Il incite aussi les filles à s’affirmer au sein des métiers techniques. En alignant trois présences féminines parmi les cinq finalistes, les demoiselles ont prouvé l’étendue de leur potentiel. Pour la concurrente du CBTTR, Melanie, 21 ans, qui participait cette année pour la première fois, il s’agit d’une belle satisfaction personnelle. «Etant donné que c’est quand même un peu complexe, ça m’a permis d’acquérir de l’expérience dans la robotique.»

Parmi les quatre organisateurs de l’événement, on considère que les jeunes auraient «pu faire mieux». Tiens? Enseignant au gymnase biennois, Georges Andonie a nuancé toutefois ce constat sévère. «On n’a pas été soufflés par leurs prouesses, mais on est en même temps bien conscients des difficultés.» Enseignant au ceff Industrie, Yan Voirol a souligné, de son côté, la part notable de la créativité affichée, vouée à compléter le sens logique et la persévérance.

«Il s’agit d’une méthodologie importante, et il y avait tout de même sept conceptions très différentes les unes des autres.» Récompensés par un kit de programmation élaboré, les lauréats ont gagné la finale sous les yeux d’une cinquantaine de personnes: un public panaché de parents, d’amis et d’enseignants.

SDN

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