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Bienne

Sport gratuit pour tous

En partenariat avec la société Eventra, la Ville a lancé il y a deux semaines le PassSport. Le premier bilan réjouit ses concepteurs.

Lukas Hohl et Rachel Geiser (sur le banc) ont dressé hier un premier bilan du PassSport, devant les amateurs de kin-ball. Photo Peter Samuel Jaggi

«Notre objectif premier était de faire bouger la population biennoise et c’est un plaisir de le faire.» Lukas Hohl, chef de l’entreprise d’événementiel Eventra, ne cachait pas sa satisfaction lundi lors de la conférence de presse bilan du PassSport, après les deux premières semaines de lancement. Mis sur pied conjointement avec la Ville de Bienne, le PassSport propose une soixantaine d’ateliers sportifs gratuits aux enfants et aux adultes jusqu’au 7 août. La plupart d’entre eux se déroulent en plein air, aux Prés-de-la-Rive, durant une heure.

«Nous avons monté le PassSport en seulement quatre semaines et avons eu très peu de temps pour communiquer là-dessus», a précisé Lukas Hohl. «Mais nous avions à cœur de proposer des activités aux Biennois qui n’ont pas pu partir à cause du coronavirus», a-t-il complété. 

Du kin-ball, même à 5 ans

Du côté de la Ville, le sourire est également là. «Nous sommes très satisfaits du taux de fréquentation des ateliers proposées», s’est réjouie Rachel Geiser, adjointe du délégué au sport. «La météo particulièrement clémente a bien aidé également.» Les enfants de 5 à 11 ans constituent le public cible, mais le participant le plus âgé a 68ans, a noté Rachel Geiser. «Et les Romands sont un peu plus nombreux que les Alémaniques», a-t-elle ajouté, sans pouvoir donner d’explications.

Les ateliers sont ouverts selon trois groupes d’âge – de 5 à 11 ans, de 11 à 16 ans et de 16 ans et plus – et sont proposés par les clubs de la région. «PassSport sert ainsi de plateforme aux associations sportives de Bienne et peut-être qu’à terme, elles auront de nouveaux inscrits», a détaillé Lukas Hohl. Parmi la vingtaine desports proposés, le stand-up paddle est le plus plébiscité. «Nous avons même dû refuser des inscriptions», a précisé Lukas Hohl.

Chez les enfants, le kin-ball a attiré les curieux, même dès 5 ans, ce qui a fait sourire Dina Kopp, la fondatrice du Kin-ball club de Bienne: «Il est difficile de jouer à cet âge car la balle est grande mais nous avons bien ri!» Ce sport, venu du Québec, se joue avec trois équipes de quatre joueurs et le jeu consiste à ne pas faire tomber la grosse balle au sol. «Le kin-ball est un sport très fair-play où l’on doit crier le nom de l’équipe à qui on envoie la balle», a-t-elle détaillé.

Un aspect qui plaît d’ailleurs beaucoup aux enfants. «On aime beaucoup le kin-ball car il y a un bon esprit d’équipes», ont affirmé de concert Tina, 11 ans, Rania, Alexia et Kylan, tous trois âgés de «7 ans et demi». «En plus, on rencontre beaucoup de gens dans un bel esprit de partage», a sagement ajouté Alexia.

Une envie de prolongement

Si le PassSport a été développé en raison du coronavirus – avec toutes les mesures sanitaires que cela suppose, notamment le traçage des contacts –, ses organisateurs envisagent de le reconduire l’année suivante, pandémie ou pas. «Nous analyserons cette première édition à la fin de l’été, avec pour objectif de proposer une telle offre l’an prochain», a annoncé Rachel Geiser.

En revanche, la question du budget alloué par la Ville est restée sans réponse, tant du côté de Lukas Hohl que de celui de Rachel Geiser. Celle-ci a toutefois pu dévoiler les sponsors privés: Energie Service Bienne, la Fondation Vinetum et le dentiste Sacha Ryf. «Grâce à eux, nous pouvons notamment offrir des cadeaux aux enfants tels que des gourdes et des sacs», ont glissé les organisateurs. En outre, celui ou celle qui aura le plus de timbres dans son PassSport (qui se présente comme un réel passeport) pourra gagner un cadeau supplémentaire. Les inscriptions sont encore ouvertes, sur le site de la Ville ou directement aux Prés-de-la-Rive, dans la limite des places disponibles.

https://sport.biel-bienne.ch/

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