(BS) Un groupe de jeunes du Foyer d’éducation de Prêles s’est lancé dans la réhabilitation d’un mur de pierres sèches à la Montagne de Cernier, à côté de la Vue-des-Alpes. Nos colonnes ont parlé récemment de l’action soutenue par le Parc régional Chasseral et, ici, un groupe d’éducateurs mené par Pierre Visinand y a trouvé le bon cadre à leur projet éducatif.
Hors des murs
Pour une petite semaine hors des murs, avec résidence dans un chalet montagnard, les dix jeunes pensionnaires se sont portés volontaires. Pour eux, le challenge est de taille: vivre en groupe avec des camarades que l’on connaît peu, participer à un travail pénible mais constructif, prendre conscience de valeurs inhabituelles, celle du patrimoine par exemple, dont les murs de pierres sont un élément majeur dans nos paysages.
Celle aussi de la perfection de l’ouvrage, surveillée de près par Christian Jubin, le muretier mandaté par le Parc Chasseral.
Du bon travail
Ce dernier est satisfait: «C’est du bon travail! On ne recherche pas la vitesse, mais la qualité». L’initiateur, avec Vera Monnin, Roza Topalak et Lukas Inderbitzin, tous éducateurs au Foyer de Prêles, n’ont pas ménagé leur peine, des journées de 17 heures et la main mise à la pâte.
Tous admettent que la resocialisation des pensionnaires est un long chemin, mais l’expérience «mur» restera marquante: l’ouvrage est beau, utile, le muretier et les passants l’ont dit aux jeunes qui pourront en parler avec fierté. Au-delà des vents et marées qui agitent la tête de l’institution, les éducateurs de la base persistent à innover et à œuvrer dans le bon sens. Ils sont prêts à répéter l’opération.
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