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Saint-Imier

Une vilaine image de la localité qu’il faudrait corriger

Interpellation de Claude-Alain Tanner

Le site qui fait débat. Blaise Droz

Blaise Droz

A Saint-Imier, une nouvelle Migros aurait dû ouvrir ses portes cette année encore sur un site situé entre les anciens abattoirs et les voies de chemins de fer. Or, ce dossier ressemble de plus en plus à un serpent de mer que le JdJ évoquait pour la première fois en mai 2014, soit il y a déjà trois ans.

Les autorités ne communiquent pas volontiers sur l’évolution de ce dossier qui concerne  des entreprises qui ne relèvent pas de son autorité. Selon nos informations, une opposition expliquerait que le dossier soit resté en rade. 

Le bruit court en effet que la pollution du site pourrait être à l’origine de ce gros retard et qu’une dépollution soit nécessaire avant d’entreprendre des travaux de construction.

Certains anciens imériens auraient eu le souvenir que du temps des locomotives à vapeur, l’endroit avait été utilisé pour déverser des vieilles huiles et résidus de charbon. C’était une autre époque!

Toujours est-il que le conseiller de ville Claude-Alain Tanner a récemment interpellé le Conseil municipal en raison de l’usage qui est actuellement fait du terrain racheté aux CFF par Migros et à son autre partie, plus au nord qui elle est propriété de la commune.

 «Des riverains se sont approchés de moi, explique l’interpellateur. Ils s’étonnent et s’inquiètent de voir que le site est utilisé comme dépotoir. Que l’on y trouve toujours davantage de déchets, inertes ou non.»

L’élu d’ARC relève aussi que l’aspect peu engageant du site donne une vilaine image de la cité à ceux qui voyagent en train à l’abord de ce secteur.

Bien reçu!
Conseiller municipal en charge du dossier, John Buchs ne s’offusque pas de l’interpellation de Claude-Alain Tanner.

Au contraire, il dit la comprendre et assure que le Conseil municipal prend les choses au sérieux. Seulement voilà, si des matériaux ou machines sont temporairement placés là par des entreprises, notamment dans le cadre d’un chantier tout proche, cela donne l’idée à des petits malins d’y rajouter leurs propres déchets. pas forcément acceptables sur ce genre de terrain.

«Remonter jusqu’à ces indélicats n’est pas chose aisée», regrette le conseiller municipal. En plus, certains particuliers ont poussé la plaisanterie jusqu’à abandonner de vieux véhicules.

Le conseil municipal est  déterminé à faire de son mieux pour que les dépôts non autorisés cessent sur ce site, mais bien sûr seulement dans la mesure de ses moyens.

Claude-Alain Tanner qui a déposé son interpellation dans le but d’enrayer une éventuelle généralisation et banalisation du dépôt de matériaux en tous genres sur ce site, a frappé juste. Son inquiétude semble partagée.

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