Voyages sous l’eau et sous terre

 

Le Fest’Images revient en force, lundi 21 février à 20h, au cinéma Palace de Bévilard. «Cette 8e édition est en fait celle de 2021, qui a été repoussée en raison du Covid et parce que j’étais surchargé», indique Daniel Salzmann, principal organisateur de l’événement qui est chapeauté par l’association Action culture. Pour peu qu’un nouvel imprévu ne surgisse d’on ne sait où, le 9e acte aura lieu au mois d’octobre de cette année.

 

Contrairement aux précédentes moutures, les spectateurs voyageront peut-être un peu moins loin cette fois-ci. «Il y aura des images d’Equateur, des  îles Galápagos, d’Islande et d’Irlande. Mais la plupart des créations proposeront des clichés pris dans la région ou en Suisse», poursuit Daniel Salzmann.

 

En revanche, les montages, agrémentés d’une bande-son et qui comptent en général une septantaine de photographies pour une durée maximale de huit minutes, se veulent toujours aussi hétéroclites. De la macro aux paysages, en passant par les clichés pris au drone ou sous l’eau, l’odyssée visuelle promet d’être riche et variée. «Cette année, nous aurons pour la première fois également des images prises sur l’eau, avec des clichés d’aviron et de voile, ainsi qu’une immersion sous terre, à la découverte des grottes du Jura.»

 

Pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas encore, le Fest’Images permet à des photographes amateurs d’exposer leurs meilleurs clichés. «Parce que c’est très intéressant et impressionnant de voir son travail sur grand écran, mais aussi parce que les photos sont faites pour être partagées», relève le pharmacien de Bévilard, qui a été à l’initiative de ce projet, en 2014.

 

Si les passionnés qui dévoileront leurs œuvres viennent essentiellement de la région, cette nouvelle édition verra également la présence d’un invité français. «J’ai rencontré Thierry Blanchot lors d’un voyage au Japon et il a été d’accord de participer à l’événement», relate notre interlocuteur. Au total, 11 artistes présenteront 10 montages. Parmi ceux-là, relevons notamment un travail autour de la lumière ainsi qu’un photoreportage sur diverses manifestations dans les rues.

 

Pour Daniel Salzmann, l’objectif de cette soirée est resté le même qu’à l’origine, à savoir: amener une bouffée d’oxygène. «C’est peut-être encore plus important aujourd’hui, dans une période particulièrement stressante. Tout comme faire de la photographie me permet de m’évader grâce à une activité contemplative, je crois que cela fait aussi du bien au spectateur qui peut apprécier ces magnifiques images», assure-t-il. Malheureusement, la partie plus conviviale constituée de l’apéritif n’aura certainement pas lieu. On ne peut reprocher à un pharmacien de vouloir éviter un cluster!

 

Notons encore que l’entrée est libre et qu’une collecte est organisée à la sortie. Près de la moitié des places étant déjà prises, il est vivement conseillé de réserver la sienne sur le site: www.cinemapalace.ch.