«Un siège au Conseil de sécurité permettrait à la Suisse d'accéder à un instrument supplémentaire pour la défense de ses intérêts et la réalisation de ses objectifs de politique extérieure», justifie le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Les contacts internationaux ainsi que la mise en place de réseaux et leur entretien s'en trouveraient facilités. <br><br>Et d'assurer que la décision a été précédée par une consultation approfondie des commissions parlementaires de politique extérieure. Une majorité s'est dégagée en faveur de la candidature, même si la droite dure craint pour la neutralité. <br><br>Le Conseil fédéral estime pour sa part que ce pas est compatible avec la neutralité helvétique. Un siège au Conseil de sécurité 21 ans après l'entrée aux Nations unies serait une conséquence logique de l'action déployée par la Suisse. <br><br><br><span style="font-weight: bold;">Pas possible avant </span><br><br>La Suisse fait partie du Groupe des Etats d'Europe occidentale et autres qui a droit tous les deux ans à deux sièges non permanents au Conseil de sécurité. La prochaine échéance pour laquelle aucune autre candidature n'a été présentée est celle de 2023/2024. Les élections auront lieu l'année précédente. <br><br>Le Conseil de sécurité est composé de quinze membres: cinq permanents pourvus du droit de veto (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) et dix élus pour une durée de deux ans (renouvelés par moitié tous les ans). /ats<br>
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