Vous êtes ici

Abo

Course à pied

Une première réussie qui en appelle d’autres

Vif succès pour la course +442 entre Bienne et Macolin, dont la première édition s’est terminée mercredi soir.

Dans la verdure, ils ont été 425 à suer durant un mois sur le trajet qui relie Bienne à Macolin par la voie la plus directe (photo ldd)

Christian Kobi

L’objectif initial des organisateurs était de récolter 5000 francs en faveur de la lutte contre les maladies rares. Il y en a finalement eu plus de 85000, soit 17 fois plus qu’escompté. Mise sur pied par le Lions Club de Macolin entre le 5 mai et ce mercredi 2 juin, la course + 442 m qui reliait les stations inférieure et supérieure du funiculaire de Macolin par la voie la plus directe a rencontré un vif succès. En tout, le parcours a été effectué 1048 fois par 425 coureurs.

Des chiffres qui donnent le tournis et qui ravissent les organisateurs. «Nous ne nous attendions pas à un tel engouement. Cela nous rend heureux et fiers», avoue Thomas von Burg, membre du Lions Club de Macolin. Des athlètes de pointe comme Tristan Blanchard, qui a parcouru 10fois le trajet entre Bienne et Macolin le jour de... l’Ascension en 5h41’58, aux marcheurs du dimanche, tout le monde y a trouvé son compte. «Le plus jeune des participants était âgé de 4 ans, alors que le plus âgé avait plus de 85 ans», précise l’organisateur, ravi de n’avoir aucun incident à déplorer.

Le principe était simple: chaque coureur était chargé d’acquérir ses propres sponsors, selon différentes formules (pour chaque mètre parcouru, chaque parcours effectué ou selon un forfait unique). Une fois inscrit sur le site 442.run, il lui suffisait de scanner un codeQR à la station inférieure avant d’en faire de même à la station supérieure, 442 mètres plus haut. Chacun était libre d’effectuer le parcours autant de fois qu’il le souhaitait entre le 5 mai et le 2 juin.

Un rythme à trouver
Au vu du succès rencontré, les organisateurs ont décidé de renouveler l’expérience d’une course sur un mois pour la prochaine édition. Ils décideront le 1er septembre prochain s’ils en font un événement annuel ou biennal, compte tenu de la charge de travail que demande l’organisation d’une telle manifestation. «Chaque membre du comité était engagé durant deux à trois heures par jour durant un mois», révèle Thomas von Burg. Des efforts récompensés à leur juste valeur.

Articles correspondant: Sport régional »