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Tissot / Swiss Timing

Tissot se met à l’heure du Tour de France

L’entreprise horlogère locloise invite la presse suisse et de l’Hexagone dans le haut lieu du chronométrage sportif à Cor-gémont.

François Thiébaud, président de Tissot a mis le Tour de France dans sa poche. Blaise Droz

Blaise Droz

L’an dernier, cela faisait 22 ans que Tissot n’était plus chronométreur officiel du Tour de France. Pour son président, le Français François Thiébaud, c’était un vrai crève-cœur qu’il fallait corriger.

En effet, le cyclisme est l’un des sports dans lesquels la marque Tissot s’est le plus engagée depuis 50 ans. Elle avait déjà solidifié ses liens avec l’Union Cycliste Internationale (UCI) en 1995, mais en matière de Petite Reine, il lui manquait toujours l’épreuve reine.

Lacune comblée
Une lacune désormais comblée. Lorsqu’on lui demandait si la marque qu’il préside depuis 1995 souhaite patronner une équipe cycliste, il répond catégoriquement non. «C’est une question d’éthique, on ne peut pas être à la fois le chronométreur et un des participants.»

 Il relève également non sans finesse que le chronométrage offre une notoriété peut être plus lente à se mettre en place mais qui s’inscrit dans la durée. En donnant son nom à une équipe par contre on peut atteindre rapidement un pic de notoriété. On peut aussi, une fois arrivé au sommet, se rendre compte que l’on ne se trouve pas sur la bonne montagne… Allusion bien sûr à la saga extra-sportive qui a propulsé une autre marque horlogère vers une notoriété pas forcément souhaitée.

Reste que pour François Thiébaud, le Tour de France offre une visibilité mondiale à une saison où il n’y a pas d’autre grande manifestation. C’est très appréciable.

«Ici en Europe on a beaucoup associé le cyclisme au dopage, mais ailleurs dans le monde, et par exemple en Asie, le vélo c’est une manière saine et non polluante de se déplacer.» Mieux, dans l’imaginaire collectif de nombreux humains, le vélo reste le premier véhicule pratique et performant qui permet de se déplacer loin. «Ce que nous faisons en nous rendant visibles au travers du sport n’est pas du mécénat mais du sponsoring. Nous attendons un retour sur investissement et nous sommes persuadés que le cyclisme nous offre cette possibilité.»

L’histoire récente de la marque lui donne raison. Quand il est arrivé à sa tête il y a 21 ans, Tissot vendait 840 000 pièces par ans. Aujourd’hui, la marque locloise est arrivée à 4 millions et vise la barre des 5 millions dans 4 ou 5 ans. Et pourtant lors de la sortie sur le marché des montres connectées certains craignaient que Tissot avec la position qu’elle occupe dans le milieu de gamme fasse partie de leurs premières victimes. Ce n’est clairement pas le cas.

Swiss Timing, la magie du centième de seconde
Au sein du Swatch Group, les marques Oméga, Longines et Tissot sont chronométreurs officiels de très nombreuses manifestations sportives  auxquelles elles associent leur image. Cependant, la partie technique de ce travail de très haute précision est du ressort de Swiss Timing à Corgémont. C’est là, au bord de la Suze que sont pensés, préparés, testés et entretenus tous les éléments matériels et les softwares dédiés au chronométrage d’une multitude de sports. Hier après-midi, Pascal Rossier chef des opérations et services a fait visiter les installations hautement technologiques de Swiss Timing. Quelques-uns des journalistes qui suivront le tour de France ont pu découvrir de manière parfaitement inédite la manière dont l’équipe de chronométrage leur livrera des résultats quasi instantanés grâce à une technologie à la pointe et une organisation sans faille.

Par le menu
Ils ont découvert par le menu tous les mécanismes utilisés pour établir les photos finish avec des caméras capables de prendre jusqu’à 10 000 images par seconde. C’est dire qu’au cas où deux coureurs sont apparemment ex-aequo sur la ligne d’arrivée, le vainqueur sera désigné avec une précision au millimètre.

Mais Swiss Timing, c’est aussi l’organisme qui se charge de renseigner en temps réel les téléspectateurs par l’entremise des données affichées sur leurs petits écrans et qui archive toutes les données, temps intermédiaires et statistiques, afin que les officiels, les compétiteurs et la presse dispose de tous les renseignements qui leur sont utiles.

Loin de ne s’occuper que du cyclisme sous toutes ses formes, la branche liée à Tissot de Swiss Timing gère aussi notamment le chronométrage de l’escrime, du hockey sur glace, du basketball dont depuis peu la NBA. Cela représente beaucoup de fans de par le monde qui peuvent s’identifier à leurs idoles en portant à leur poignet la montre de leur idole, d’une qualité qui ne ment pas et qui les fait rêver. François Thiébaud n’at-il pas dit: «Tissot, c’est de l’or au prix de l’argent!»caméras capables de prendre jusqu’à 10 000 images par seconde avec une définition de 2000 pixels dans l’axe vertical. C’est dire qu’au cas où à l’issue d’un sprint deux coureurs sont apparemment ex-aequo sur la ligne d’arrivée, le vainqueur sera désigné avec une précision au millimètre.

Mais Swiss Timing, c’est aussi l’organisme qui se charge de renseigner en temps réel les téléspectateurs par l’entremise du tableau des temps affiché à l’écran et qui archive toutes les données, temps intermédiaires et autres, afin que les officiels, les compétiteurs et la presse dispose de tous les renseignements qui leur sont utiles.

Loin de ne s’occuper que du cyclisme sous toutes ses formes, la branche liée à Tissot de Swiss Timing gère aussi notamment le chronométrage de l’escrime, du hockey sur glace, du basketball dont depuis peu la NBA. Cela représente beaucoup de fans de par le monde qui peuvent s’identifier à leurs idoles en portant à leur poignet la montre de leur idole, d’une qualité qui ne ment pas et qui les fait rêver. François Thiébaud n’at-il pas dit: «Tissot, c’est de l’or au prix de l’argent!»

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