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Ski alpin

Une mise en bouche avant les Mondiaux

La Neuvevilloise Amélie Klopfenstein a passé 10 jours au Canada principalement dans le but de découvrir la piste de Panorama, où se dérouleront les prochains championnats du monde juniors.

Avant de retrouver le circuit européen en janvier, Amélie Klopfenstein a deux slaloms FIS à son programme du côté de Lenzerheide, dans les Grisons (photo Loris Kaufmann)

Sélim Biedermann

Amélie Klopfenstein va entrer dans l’année 2022 avec en point de mire les championnats du monde juniors. Une compétition qui se tiendra en mars, au Canada, du côté de Panorama. Afin, déjà, de commencer à s’y préparer, rien de tel que de s’offrir une bouchée gustative avant de se retrouver face au menu planétaire qui l’attend.

C’est principalement pour ce faire que la Neuvevilloise de 19 ans a choisi d’effectuer une parenthèse nord-américaine dans sa saison de Coupe d’Europe, avant Noël. Rentrée en Suisse voici une bonne semaine, elle a en effet pris part à quatre courses en Colombie-Britannique, dans la station qui deviendra le théâtre desdits Mondiaux. «Le choix a été effectué en compagnie des entraîneurs. Il était plus judicieux que j’aille là-bas dans l’optique de découvrir la piste de Panorama», explique la membre du cadre C de Swiss-Ski.

Moins sérieux qu’en Suisse
Avec trois autres filles, quatre garçons et autant de personnes du staff helvétique, ce voyage de 10jours s’est déroulé dans «une bonne ambiance d’équipe, c’était sympa», relève Amélie Klopfenstein. Un état d’esprit qu’elle a pu retrouver d’ailleurs une fois les skis aux pieds. «Ça m’a fait plaisir de découvrir le circuit nord-américain (réd:la Nor-Am-Cup). Au départ, tout le monde s’encourage! En Suisse, c’est plus sérieux», sourit celle qui avait toutefois déjà participé à une épreuve canadienne, à Whistler, alors qu’elle figurait en M16.

Cette «virée» au pays des orignaux a en outre permis à la Jurassienne bernoise, sociétaire du SC Romand-Bienne, de s’élancer du portillon avec des dossards moins élevés qu’à l’accoutumée cette saison. Puisque «le niveau est un petit peu moins haut» dans cet équivalent à la Coupe d’Europe.

«Je suis assez contente de mes deux prestations en géant (réd:où elle a fini 4e puis 8e)», lance-t-elle. «Par contre, côté slalom, ce n’était pas top.» Elle a d’abord pris la 18eplace de sa première course entre les piquets, après avoir commis «une grosse faute» dans la manche initiale. Et elle a connu l’élimination lors de la seconde épreuve. «Ça arrive... Ma foi tant pis!» relativise Amélie Klopfenstein. «Il faut aussi dire que ce n’était pas facile à skier en slalom sur une piste passablement gelée, même si elle avait été bien préparée.»

Dans les Grisons
Cette parenthèse nord-américaine refermée, la Neuvevilloise a encore dû s’atreindre à deux jours de cours, la semaine dernière à Brigue, avant de pouvoir fêter Noël en famille dans la commune qui l’a vue grandir. De quoi revenir avec ses proches notamment sur sa première apparition en Coupe du monde, lors du parallèle de Lech/Zürs, en Autriche à la mi-novembre. Et aussi évoquer son hiver européen, qui reprendra dès janvier.

Afin de parvenir à s’établir dans le top 30 continental, la polyvalente triple médaillée des Jeux olympiques de la jeunesse 2020 – deux titres et un 3e rang – ne rechigne pas à aller décrocher de précieux points dans les courses FIS, lui délivrant par la suite des dossards plus bas. «C’est important pour moi», glisse Amélie Klopfenstein. C’est pourquoi ce mercredi et ce jeudi, elle se trouvera à Lenzerheide, dans les Grisons, avec deux slaloms à son programme.

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