(c) Le taux de chômage passe ainsi de 2,8 à 2,7% (Suisse : -0,2 point à 3,3%). Cette baisse s’explique principalement par une demande accrue de main-d’œuvre dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, ainsi que dans la construction. Corrigé des variations saisonnières, le chômage est en légère hausse.
Le recul du chômage enregistré en mai est essentiellement d’origine saisonnière : comme ces derniers mois, la demande de main-d’œuvre a augmenté dans les secteurs du bâtiment et de la location de services. En outre, le début de la saison estivale se traduit par un reflux du chômage dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration.
Corrigé des variations saisonnières, le chômage a légèrement progressé en mai. D’après les calculs du beco Economie bernoise, le taux s’élevait à 2,9% à la fin du mois (cf. explications dans l’encadré).
Le chômage a reculé dans toutes les régions, en particulier l’Oberland. A la fin du mois dernier, le taux allait de 1,5% (Interlaken-Oberhasli) à 4,8% (Bienne).
Le chômage des jeunes (15-24 ans) a diminué pour s’établir à 1823 personnes, soit 194 de moins qu’en avril.
Fin mai, le canton de Berne comptait 1580 personnes de plus au chômage que l’année passée à la même époque.
Emanant essentiellement de l’industrie, 58 demandes de chômage partiel ont été déposées le mois dernier pour 715 personnes (contre 72 demandes pour 720 personnes en avril).
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