Vous êtes ici

Abo

La Neuveville

La famille Perret l’a fait!

Patrick Perret et ses deux enfants sont arrivés, à Shanghai, en quadbike électrique.

La famille Perret, ici à Bangkok, a partagé son voyage via Facebook. Photo: LDD

Par Aude Zuber

Objectif atteint! Partie de La Neuveville il y a dixmois, la famille Perret est parvenue à rallier Shanghai en quadbike électrique. Au total, le Jurassien bernois et ses deux jeunes enfants auront parcouru pas moins de 17437km. Face à cet exploit on ne peut plus récent, Patrick Perret se déclare quelque peu confus. Le Neuvevillois n’a par contre jamais douté. «Je me suis jamais posé de questions sur ce que nous faisions. Nous avancions et ça nous plaisait», explique le papa. Il a pris que tardivement conscience de la dimension du voyage. «Un soir, avant de m’endormir, en Inde, je me suis rendu compte que c’était assez fou ce que l’on était en train de réaliser.»

Son voyage avait aussi une visée environnementale. «Je voulais montrer qu’il n’est pas nécessaire de se déplacer dans un véhicule de plus d’une tonne qui pollue énormément, mais qu’il existait des alternatives telles que des véhicules légers, propres et confortables.»

Son quadbike équipé de sept panneaux solaires a-t-il prouvé que l’avenir était dans l’énergie solaire? «Je ne sais pas si c’est l’énergie de demain, mais il est impératif de cesser de larguer des particules fines dans l’atmosphère, il est nécessaire de réagir avec des véhicules propres», martèle-t-il

Il ne retiendra pas un moment en particulier mais une nuée. «C’était très enrichissant de voyager avec mes enfants. Ils m’ont apporté quelque chose chaque jour et spécialement quand ils me disaient ‹papa je t’aime›», glisse-t-il.

Durant le voyage, la famille neuvevilloise a également eu quelques frayeurs. «Au Pakistan, des militaires nous ont escortés dans une maison, située dans une cour. Après l’installation de nos nattes et sacs de couchage, nous avons voulu sortir manger, mais nous étions enfermés. Le portail de la cour était cadenassé. Heureusement, j’ai rapidement pu joindre des militaires, qui nous ont accompagnés à l’extérieur.»

Une Inde «sale»
A la question de savoir si Patrick Perret a été confronté à un choc culturel, il cite l’exemple de l’Inde. «Les villes sont très sales, y compris dans les hôtels. Les gens sont impolis, tristes et ne sont pas propres. Cela n’est pas le cas à la campagne. Les villageois ont le sourire et sont sympathiques.» L’aventure n’est pas tout à fait terminée, puisque la famille Perret se rendra encore à Jiangyin (à près de 150km de Shanghai), où elle mettra le quadbike en caisse, afin de l’expédier.Puis, les Neuvevillois rentreront en avion.

Articles correspondant: Nouvelles en ligne »