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Saint-Imier

Christa Markwalder, première citoyenne, séduit par ses propos

La présidente du Conseil national s’est exprimée face au parti radical

Rita Markwalder, présidente du Conseil national a abordé quatre grands thèmes: la révision de l’imposition des entreprises RIE III, la prévoyance vieillesse 2020, la stratégie énergétique 2050 et les relations Suisse-Europe. LDD

Blaise Droz

Présidente du Conseil national depuis décembre dernier et encore au perchoir pour trois mois, la radicale de Berthoud a répondu favorablement à l’invitation du Parti radical imérien. Celle que l’on dit se situer plus ou moins dans l’aile gauche du PLR a abordé les quatre grands thèmes qui sont sur le devant de la scène politique du pays durant son année présidentielle. Il s’agit de la révision de l’imposition des entreprises RIE III, de la prévoyance vieillesse 2020, de la stratégie énergétique 2050 et des relations entre la Suisse et l’Europe.

Pour Christa Markwalder, il s’agit de quatre sujets vraiment déterminants pour l’avenir du pays et elle les a abordés avec une vision on ne peut plus fidèle à la ligne de son parti.

Belle brochette d’invités

Dans l’assistance composée d’un peu moins de 40 personnes, les invités étaient nombreux, à commencer par Patrick Röthlisberger, président du PLR du Jura bernois, une délégation tramelote emmenée par le maire Philippe Augsburger, les maires de Saint-Imier, Patrick Tanner et de Villeret, Richard Habegger, la présidente du Conseil de ville imérien Nathalie Fiechter, la future candidate officielle du PLR à la préfecture du Jura bernois Stéphanie Niederhauser et le directeur des Longines, Walter von Kaenel. C’est dire combien la présence de celle qui avait assisté dans la journée à l’anniversaire de Juvent (voir page 3), a suscité beaucoup d’intérêt. Elle n’a pas manqué de relever que la région sait montrer le bon exemple dans la problématique du tournant énergétique.

La question des relations internationales a occupé une grande partie de l’exposé. «Les relations avec l’Europe sont d’autant plus compliquées que l’Angleterre s’est engagée sur la voie du Brexit en générant stupeur et crispation», a rappelé la présidente du Conseil national.. Néanmoins, aux yeux de la première citoyenne du pays, la Suisse a besoin de l’Europe et devra bien s’engager dans la voie du rapprochement.

Un avis largement partagé par les auditeurs qui l’ont manifesté à leur tour. C’était d’ailleurs assez amusant d’entendre Cornelio Fontana prier celle qui a été longtemps présidente du NOMES de se préoccuper davantage de nos relations avec l’Europe. Quant à Walter von Kaenel, il lui a dit tout de go, que les Suisses ont fait une grosse connerie un certain 9 février et qu’il sera nécessaire de revoter afin de décrisper la situation.

Soutien aux plus petits

Patrick Röthlisberger s’est fait le porte-parole très convaincu des plus petites PME, actives dans la sous-traitance, qui ne reçoivent aucun soutien et qui ne peuvent pas faire entendre leur voix sur le plan national par manque d’un lobby puissant. Christa Markwalder est au moins en partie d’accord avec son analyse, mais elle a tenté de rassurer son interlocuteur en lui disant que les plus petites des PME sont également plus souples et mieux à même de résister aux pressions du franc fort.

A cet égard, elle a rompu une lance en faveur de la troisième révision de la fiscalité des entreprises, estimant que c’est une chance pour le pays, dans la mesure où des taux d’imposition plus bas permettent davantage d’investissement et au final de croître et de payer des impôts pour le bien de tous. Vaste débat!

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