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La Neuveville

La course qui touche et qui fait mouche

Ambiance d’automne et plein succès aux 22es Pavés courus en ville et jusque sur le Plateau de Diesse

Devant le nouveau podium, Didier Pujol initie Richard Mamie (de g. à dr.) au métier de speaker de rue pavée. Bernard Schindler

Bernard Schindler

Riche en émotions sportives et familiales, la 22e course des Pavés a fait bouger une masse de coureurs et, dans la foulée, les nombreux spectateurs et toute la cité lovée dans ses murs. Les stars et les anonymes ont ouvert les feux samedi à 11h au départ du Trail de 7lieues, la rue du Collège pleine de bas en haut.

Pendant que la reine Laurence Yerly courait pour conserver son inamovible couronne, le contre-la-montre (CLM, l’autre grande course) s’ouvrait avec la première concurrente, Céline Richard, sponsor qui ne voulait pas rater ça. (La rubrique des sports vous dira tout à propos des top-races en page 17). Avec 250 bénévoles, le comité a maîtrisé l’afflux: depuis quelques années, la cantine est exilée à la place du Marché, 50 m au sud à vol de mouette.

La place de la Liberté étouffait sous les départs, la parade est trouvée: un premier étage pour caser la régie sons et lumières, sur un podium qui sert de tunnel d’arrivée. Autre innovation, le nombre de speakers a doublé. Les anciens, Didier Pujol et Nicolas Harsch, ont rempilé, Cyprien Louis et l’ambassadeur Richard Mamie ont fait leurs premières armes, avec une extinction de voix pour ce dernier en fin de journée!

Anonymes qui bougent
Autre départ massif d’avant midi, le Nordic-walking de 8,5km est beaucoup plus calme. Pas de classement, les inscrit(e)s marchent pour le pur plaisir, les prix sont tirés au sort. A l’échauffement, Heidi s’exclame: «J’ai oublié mes gants, zut!». Sportive, mais de plaisance, elle précise: «Je fais du tennis, c’est ma seule course de l’année. J’attendais la météo pour m’inscrire, j’espère arriver en moins de deux heures». Pari mieux que gagné en 1h33min et les mains même pas gelées. Le meilleur, Pierre-André Perriard, est à 52min54 secondes, il a 56 ans.

Au premier passage, Timéo Ligier a déjà creusé un trou décisif. BS

L’autre volet où certains deviennent de moins en moins anonymes, c’est les courses «jeunesse», de 2 à 13 ans, filles et garçons. La course des Pavés en est née et le comité préfère se faire hara-kiri plutôt que de renoncer au parcours pur pavé à enchaîner de 1 à 3 fois selon l’âge. S’il y avait un certain trou de participation chez les ados, il a été résorbé cette année. Le réservoir des futurs candidats au CLM est plein.

Haut-fait de la journée chez les garçons de 8 et 9 ans, Timéo Ligiers, de Villers-le-Lac, a franchi la ligne alors que ses copains tournaient à peine le coin de la rue Beauregard. Avec sa petite sœur et son encore plus jeune frère, il assurera l’argent au classement «famille», autre grand moment de la journée.

En bronze, Noé, Enya et Jael Schmocker sont dans les mêmes catégories. En or, les Enzmann gardent leur place avec l’or de Michael en H40 du CLM, la 8e place de Suzanna en F40, l’argent de Noah en H16 et le chocolat de Nico, de retour de maladie en H14. 

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