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Rolex

La technologie au service du luxe

Tel un paquebot, le géant horloger tient solidement la barre de la croissance et continue d’innover

Avec son Oyster Perpetual Datejust Pearlmaster 34, Rolex démontre sa maîtrise joaillière. LDD

Philippe Oudot


Dans le monde de l’horlogerie, Rolex occupe une place à part. Symbole de luxe et de fiabilité, la maison horlogère dont les mouvements sont manufacturés mais produits de manière industrielle, poursuit sa progression régulière. Et pour la marque à la couronne à cinq branches, «2013 a été une très bonne année avec des résultats à la mesure de nos attentes dans un contexte global contrasté», indique Virginie Chevailler, attachée de presse.
Très bien enracinée en Europe et aux Etats-Unis, ses marchés traditionnels et historiques, Rolex continue de progresser dans de nombreux autres pays, émergents notamment, comme l’Inde ou le Brésil. «Quant à l’Asie dans son ensemble, et à la Chine en particulier où la marque est implantée depuis de très nombreuses années, Rolex y poursuit son travail de consolidation, fidèle à ses approches de fond et de long terme», affirme Virginie Chevailler.
A propos de l’Empire du Milieu, elle précise que c’est un marché très important pour Rolex, et qu’il le restera, tant l’attrait de la marque y est fort. Et de préciser que le marché chinois ne se limite pas à un lieu géographique, mais il comprend aussi «une population qui voyage de plus en plus dans le monde entier et qui y achète nos produits».

Que de chronomètres

A l’heure où la technologie permet à l’horlogerie d’atteindre un très haut degré de fiabilité en termes de précision, est-il bien raisonnable de faire certifier tous ses garde-temps au COSC, comme le fait systématiquement Rolex? Pour Virginie Chevailler, la question ne se pose même pas: «Dès les premières années de son histoire, au début du 20e siècle, Rolex a été pionnière en choisissant de faire certifier ‹chronomètre› tous ses mouvements par un organisme indépendant, aujourd’hui le COSC, et elle reste fidèle à cette ligne.»
C’est sur son site de Bienne que Rolex conçoit, développe et fabrique tous les mouvements mécaniques à remontage automatique qui équipent ses garde-temps. Notre interlocutrice relève que le nouveau bâtiment inauguré en automne 2012 répond pleinement aux attentes et complète bien le complexe de production biennois, qui occupe quelque 2500 collaborateurs. «Ce regroupement stratégique nous permet d’accroître encore plus la qualité de nos produits, qui fait la réputation de la marque.»
En matière de distribution, Rolex travaille avec des détaillants officiels, plutôt que de multiplier ses propres boutiques comme le font d’autres marques. «Ce modèle de distribution est unique dans l’industrie horlogère et nous donne entière satisfaction: Rolex vend ses montres exclusivement à des distributeurs officiels agréés, seuls habilités à s’acquitter de leur entretien dans le cadre du service après-vente grâce à leurs horlogers dûment formés par Rolex aux exigences et aux spécificités de la marque.»

Nombreuses nouveautés

Cette année, le géant horloger poursuit sur la voie de l’innovation. Tout d’abord avec son modèle Oyster Perpetual GMT Master II, équipé d’un disque de lunette tournante en céramique Cerachrom bicolore monobloc rouge et bleu. Fruit de plusieurs années de recherche, cette performance technique est une première mondiale car jusque-là, la combinaison de couleurs en céramique était considérée comme impossible, d’autant que les pigments rouges sont très instables. Cette matière Cerachrom a la particularité d’être inrayable et hautement résistante à la corrosion.
Autre création: un nouveau calibre pour montre dame équipé d’un spiral en silicium et qui ne comporte pas moins de cinq brevets. Celui-ci équipe ainsi le modèle «Oyster Perpetual Datejust Pearlmaster 34» serti de diamants et de saphirs taille baguette. «Ces deux nouveautés illustrent la puissance d’innovation de Rolex, que ce soit dans le domaine de l’habillage ou du mouvement», souligne Virginie Chevailler.
Cette année, la marque propose également plusieurs nouveaux modèles dans sa collection Cellini, ligne plus classique et plus «habillée» que les très sportives Oyster. A l’instar de la Cellini Dual Time, dotée d’un second fuseau horaire logé à 6h, avec indication jour et nuit. Le réglage des fonctions se fait en tournant la lunette par crans, ce qui permet de modifier les heures, ou celles du 2e fuseau horaire. Le mécanisme est doté d’une fonction heure sautante, afin de ne pas perturber la précision du mouvement.

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