Le courant passe au service électrique

Bernard Schindler

Le service municipal de l’électricité de La Neuveville, très fier et accueillant, a ouvert les portes de ses locaux rénovés, samedi avec un air de fête à la route du Vignoble. La cantine a régalé les visiteurs avec, au service, ce que l’on pourrait appeler l’amicale des anciens présidents du conseil général, en fait la commission de l’équipement.

 Initié sous le règne de Jean-Claude Scherler alors conseiller communal et maintenant chef d’exploitation des services industriels, le projet a été réalisé en 2015 et 2016, sur la base d’un budget de 220 000 fr. La conseillère actuelle, Véronique Stöpfer, n’a eu aucune peine, l’année passée, à prendre le train en marche. Elle a pu compter sur l’équipe très solidaire du service.

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Entré à la municipalité comme électricien, Thierry Jacot est maintenant en charge des bâtiments mais son bureau est resté ici. Il explique tout aux visiteurs. Au milieu des vignes en face de la cave de Berne, le bâtiment servait à la préparation des poudrettes, les plantons de ceps. En 1998, la municipalité en a fait la base opérationnelle du service électrique, dans des locaux mal isolés, inconfortables, au décor peu amène.

Maintenant, sur le toit, des panneaux photovoltaïques fournissent en direct une partie de l’énergie. Il y a une pompe à chaleur air-eau, une fourgonnette purement électrique et des ordinateurs à faire tourner. Le bâtiment a été isolé, l’intérieur a été réorganisé. La particularité de la gestion du projet tient à la participation active de toute l’équipe du service.

 Les initiateurs ont compris qu’il fallait encourager l’engagement des employés. Ces derniers ont d’ailleurs réalisé plusieurs travaux importants. Thierry Jacot insiste: «Le service est une vraie équipe, en osmose, solidaire, avec une très bonne ambiance», résumant l’avis unanime. Chef du réseau, David Gerber confirme.

Appelé en urgence à 8h30 route de Neuchâtel, il trouve deux bâtiments sans courant, panne très rare. Il a installé un provisoire avec ses aides et il s’est dépêché de rentrer à la base. Il ne voulait pas rater la fête.