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Moutier

Odeurs du terroir et mille saveurs pour la 21e édition

Le marché paysan s’est déroulé samedi dans l’ancien stand de tir

A midi, les tables ont été prises d’assaut et les 100 kilos de viande du pot-au-feu ont été engloutis à la vitesse de l’éclair. Stéphane Gerber

Joël Regli

Le marché paysan s’est déroulé avec succès ce samedi dans l’ancien stand de tir à Moutier. La bâtisse datant de 1905 s’est parée de mille saveurs pour cette 21e édition. Dès l’entrée dans la grande salle, un parfum de lard embaume les naseaux. Entre tous les stands de viande, il y a de quoi faire.

Surtout, le pot-au-feu attend les nombreux visiteurs. Car après avoir goûté les merveilles des près de 50exposants avec les yeux, le plaisir ultime est de pouvoir y planter les crocs! À midi, toutes les tables entreposées au milieu du stand sont prises d’assaut. «Les 100 kilos de viande du pot-au-feu sont vite partis. Je n’ai pas pu en manger, il n’y en avait déjà plus à 13h30», rigole le responsable de la manifestation, Marc Tobler.

Unir ville et campagne
Juste à côté, chèvres, moutons, veaux et alpagas font le spectacle. Les enfants se pressent contre les barrières pour tenter de caresser l’un ou l’autre animal. À l’opposé, les mamans chèvre et mouton s’interposent entre leurs petits, bien tapis au fond du box, et les intrépides visiteurs. Visiblement, le marché n’a pas la même saveur pour tous!

A l’extérieur, un combat de lutte n’a pas manqué de séduire les visiteurs.  Stéphane Gerber

Dehors, des tours en poney sont organisés. Ce sont les deux sœurs aînées Freiburghaus de la Montagne de Moutier qui tiennent l’animation d’une main de maître. «Dès le matin, on a eu beaucoup de monde», lâche Stéphanie. «Parfois les plus petits pleurent, alors on rembourse les parents. Ce sont des enfants de la ville, ils n’ont pas l’habitude», explique-t-elle malicieusement. Pour Marc Tobler, la manifestation doit justement être un moyen d’y remédier. «Notre but, c’est de rapprocher les gens de la terre et les citadins».

Bilan positif
Plus loin, voilà le saint Nicolas et son acolyte le père Fouettard en action. Ils distribuent des sachets aux enfants. «Bonjour, bonjour, vous avez été sages?» Les bambins ne bronchent pas, dévisageant ces curieux personnages dans un mélange d’admiration et d’angoisse. «Pas toujours, hein?», lance le saint Nicolas. Il donne les sachets et l’atmosphère se détend. «Vous serez plus sage l’année prochaine alors...».

 

Après 16h, à l’heure du bilan, Marc Tobler parle d’un exercice 2016 «positif». Il reconnaît toutefois qu’une petite partie des exposants d’artisanat n’est pas satisfaite du résultat de leurs ventes. Un facteur qu’il n’est toutefois pas possible d’imputer à la fréquentation, près de 1000 personnes s’étant déplacées. 

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