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(ats) Quand l'internaute clique sur ces pages web, il est ainsi redirigé vers un site des opposants à l'initiative contre les salaires abusifs ou sur des pages d'erreur, indiquent mardi les sites en ligne de la "La Tribune de Genève", de "24 Heures" et du "Matin" (newsnet).
Il s'agit d'une "guérilla marketing (...), d'une pratique contraire à la démocratie", s'est insurgé Paolo Bernasconi sur les ondes de la RTS. "Il y a toute une armée déployée. Huit millions sont investis dans cette campagne (...), c'est l'artillerie contre un petit soldat", estime l'ancien procureur tessinois, à la tête du comité de soutien à cette initiative.
"Il s'agit d'une pratique courante dans nos campagnes de votation", a pour sa part rétorqué Cristina Jaggini, directrice romande d'economiesuisse. Et de préciser qu'un nom de domaine en ".ch" coûte 17 francs par an.
Même si cette "attaque numérique" n'a rien d'illégal, celle-ci a aussitôt été vivement critiquée sur Internet. Il s'agit d'une "dérive du débat démocratique", estime ainsi un internaute, commentant l'article diffusé par newsnet. "D'une manoeuvre déloyale", juge pour sa part un autre lecteur.
Certains estiment toutefois qu'à ce prix-là les partisans du texte soumis au peuple le 3 mars aurait dû anticiper: "Avant de lancer une initiative ou un nom de société, la première chose basique de nos jours est de réserver le nom de domaine", critique ainsi un lecteur de "24 Heures".
Ce n'est pas la première fois qu'economiesuisse est montrée du doigt. Une agence zurichoise avait ainsi engagé des étudiants pour écrire des commentaires opposés au texte sur des portails d'information en ligne.
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