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Selon un sondage, les deux initiatives passeraient

Les deux initiatives soumises au peuple le 28 novembre seraient acceptées, selon un sondage SSR. Mais par rapport à la précédente enquête un mois plus tôt, les opposants retrouvent de la couleur. C'est davantage vrai pour l'initiative fiscale du PS que pour celle de l'UDC pour le renvoi des étrangers criminels.

La question de la mobilisation dans la dernière ligne droite jouera un rôle déterminant, indique mercredi l'institut de recherche gfs.bern, à l'origine du sondage commandé par SSR SRG idée suisse. Par rapport à octobre, 46% des personnes interrogées disent vouloir participer au scrutin, soit 3% de plus. <br><br>Mais elles sont encore 31% à réfléchir à une éventuelle participation. Et parmi celles-ci, celles en faveur de l'initiative de l'UDC et opposées au contre-projet sont clairement les plus nombreuses, selon gfs. <br><br>L'initiative pour le renvoi des étrangers criminels n'en aurait pourtant même pas besoin puisqu'elle continue à réunir une majorité derrière elle, même si l'écart entre les oui et les non s'est réduit de moitié en un mois. S'ils avaient eu à se prononcer dimanche dernier, les citoyens interrogés auraient soutenu à 54% (58% il y a un mois) l'initiative, contre 43% de non (36%). Les indécis ne sont plus que 3% (6%). <br><br>Le contre-projet serait toujours refusé par 49% des sondés. Ceux qui l'accepteraient sont en légère hausse, à 43% (41%). En cas de double oui aux deux textes, l'initiative trouverait toujours grâce, avec 48% à la question subsidiaire (50%), contre 43% préférant le contre-projet (41%). Neuf pourcent ne veulent pas trancher ou hésitent encore (10%). <br><br>Ce rééquilibrage en défaveur de l'initiative, bien qu'elle conserve une avance substantielle, est dû aux électeurs du centre- droit, selon gfs.bern. Encore clairement derrière le texte de l'UDC le mois dernier (55% contre 38% au PLR et 45% contre 44% au PDC), ils y sont désormais plutôt opposés (47% contre 49% au PLR et même 37% contre 61% au PDC). <br><br>A gauche, l'opposition à l'initiative est renforcée. Alors que 38% des électeurs socialistes étaient encore prêts à soutenir le texte de l'UDC en octobre, ils ne sont plus que 20%, selon le dernier sondage. Le oui à l'initiative augmente en revanche chez les citoyens se déclarant sans parti, passant de 55% à 62%. /ats<br>

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