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Le FC Bienne y croit plus que jamais

Les Seelandais abordent avec une énorme détermination leur quart de finale de Coupe de Suisse face à Lucerne. Ils sont certains d’avoir un coup à jouer s’ils évoluent à leur meilleur niveau.

Adrien Fleury (ici en rouge avec le numéro 10) en est convaincu: le FCBienne a les moyens de renverser le FCLucerne. / Nico Kobel

Par Laurin Petitat

Il est paradoxal de se dire que le premier match officiel du FC Bienne en 2022 est déjà son match de l’année. Et pourtant, plus de trois mois après avoir éliminé Stade Lausanne Ouchy 1-0, le pensionnaire de Promotion League a rendez-vous ce soir à 20h30 avec le FC Lucerne en quarts de finale de la Coupe de Suisse. Une affiche qui fait saliver dans les rangs biennois. «Affronter une équipe de l’élite, c’est le match d’une vie», lance Anthony de Freitas, milieu de terrain du FC Bienne. «La Coupe jusqu’ici nous a très bien réussi. A nous de confirmer cette tendance.» 

 

Le demi tricolore et ses partenaires se sont donné les moyens de vivre un tel moment. Avant de dominer les Vaudois, ils s’étaient coltiné deux déplacements pas évidents du tout du côté de Baden et de Bâle pour y affronter Black Stars. Cette affiche de rêve face au tenant du titre est en quelque sorte la récompense de ce parcours, même si Anthony de Freitas et ses partenaires n’entendent pas s’arrêter-là. «En Coupe, il n’y a pas de calcul à faire. Chaque match est une finale. Même si c’est Lucerne en face, ils possèdent aussi deux pieds et deux bras. Il n’y a pas de complexe à avoir. Nous connaissons la valeur de notre effectif», poursuit le joueur formé à l’AS Monaco.

Une crainte majeure: celle de passer à côté

Lucerne, qui vient de perdre ses deux premiers matches de championnat en 2022, ne respire pas la confiance. Le pensionnaire de Super League part tout de même avec les faveurs du pronostic. Pour autant, Anthony Sirufo est également persuadé que ses protégés auront leur chance. «On a un super évènement à jouer. Au fond de nous, on veut les embêter. Si tout le monde est à bloc, on sera capable de le faire», déclare l’entraîneur du FC Bienne. «Ma seule crainte est que l’équipe ne donne pas tout et passe à côté de son rendez-vous. Nous ne devrons en aucun cas sortir de ce match avec des regrets.»  Après avoir dominé Bassecourt 4-2 et Team Vaud 1-0 lors de ses deux galons préparatoires, la confiance est de mise au sein de l’escouade seelandaise à l’heure d’aborder ce match. «Je sens que l’équipe est prête. L’arrivée des nouveaux joueurs, avec un mélange de gars expérimentés et de jeunes prometteurs, a insufflé une nouvelle dynamique dans le vestiaire», estime Adrien Fleury. «On sera en mesure de sortir un grand match.»

 

Au club depuis 2018, le défenseur central avait disputé cette année-là le 32e de finale face à YB. Contre la formation  de la capitale, le FC Bienne n’était pas passé loin de l’exploit et s’était incliné 3-2 en encaissant le but décisif en toute fin de prolongations. «C’était un superbe derby bernois. Nous n’avions pas eu la réussite avec nous. Espérons qu’elle soit de notre côté cette fois», souhaite le défenseur central.

 

De grandes ambitions

Le contexte est totalement différent. Il s’agit d’un quart de finale. A ce stade de la compétition et avec les éliminations des favoris qu’étaient YB, Bâle ou encore Zurich, les rêves les plus fous commencent à prendre forme. «Si on bat Lucerne, on est prêt à se qualifier en finale», s’enthousiasme Adrien Fleury. Son entraîneur abonde dans le même sens. «On sait quand même qu’il ne reste plus que sept équipes et nous. Quand tu arrives en quarts, c’est encore plus excitant. Nous devons être ambitieux et avoir la volonté d’aller chercher la demi-finale au fond de nous» explique le coach des Seelandais.

 

Lucerne reste d’ailleurs un excellent souvenir dans la carrière de ce dernier. Alors sous les couleurs des SR Delémont en Promotion League, l’ancien défenseur central et ses partenaires de l’époque avaient éliminé le club de Suisse centrale au stade des 32es de finale en 2012 après les tirs au but. Il ne fait aucun doute que près de 10 ans après, Anthony Sirufo signerait les yeux fermés pour revivre un tel scénario. 

 

 

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