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La Neuveville

Pascal Auberson en tête

Le Café-théâtre de la Tour-de-Rive ouvre une riche saison 2016-2017

La première avec Joëlle Gerber et la passion de la chanson française. Bernard Schindler

Bernard Schindler

Le menu du premier des trois services annuels du Café-Théâtre est à point, prêt à être servi à la table des spectateurs. Il s’annonce varié, riche en saveurs rares, parfois franchement exotiques, entrée samedi prochain 24 septembre. Les deux artistes de la première viennent certes de la proximité mais ce serait réducteur de parler de produits du terroir : leur répertoire est universel. Joëlle Gerber enseigne le piano au conservatoire neuchâtelois et elle chante sur scène.

Grande dame discrète hors spectacle, elle se mue en tragédienne passionnée dès le rideau levé, à mi-chemin d’Edith Piaf et de Barbara, la sensibilité explosive à fleur de voix. Elle chantera ses propres chansons, une émotion forte. Joël Bernhard chantera lui aussi ses créations, avec ses six musiciens. Ses attaches neuvevilloises sont connues, mais son répertoire plonge dans le swing, le blues et, à l’occasion, dans les langueurs des îles à rhum.

Pascal Auberson
Vendredi 21 octobre, un monument de la scène à ne rater sous aucun prétexte : Pascal Auberson, le sexagénaire en perpétuel renouveau, celui qui toujours a fui dès la plus frêle menace de routine et qui martèle: «Je suis un touche-à-tout parce que tout me touche!». Chanteur, pianiste, percussionniste, compositeur, homme de théâtre et d’opéra, peintre à ses heures, showman exceptionnel, son spectacle est toujours unique, plein d’improvisations. Si vous l’avez vu la semaine passée, revenez, ce sera différent.

L’autre imprévisible au menu, Benjamin Cuche, a tout mis au point, les éclairages, les accessoires, les décors, mais pas le contenu du «One man show improvisé». Et là, il faut s’attendre au pire qui lâche le rire, seule prévision plausible face au facétieux humoriste. Et attention, ça va bouger, l’homme est un athlète de la scène.

Tous azimuts
Entremets nostalgique, The 4Windows fait revivre les Shadows des sixties et de Cliff Richard, à l’authentique, juke-box sound de l’aube du rock garanti, avec guitares d’origine. Un cas unique.
Il fallait l’oser: les tambours japonais de Taikosa au Café-théâtre. Le créateur du groupe, Marco Lienhard, fut élève du collège secondaire d’ici, il a voyagé ensuite. Les batteurs ajoutent la danse aux tambours taikas, le spectacle laisse une trace indélébile après son passage et la salle place de la Liberté va vivre une vraie révolution.

Avant Noël, retour au calme poétique. Le duo Aliose, Alizé et Xavier, envahit les ondes radio avec ses compositions mélodiques, virtuoses, poétiques et sensuelles. Ambiance douces-obscures, avec une pointe d’ironie et d’espoir. Autre introspection dans l’âme humaine, François Vé défendra «Les douze femmes de Frankee Vee», album tout neuf qui explore les relations homme-femme, entre dans l’intime en ambiance automnale et en dialogue du chanteur avec son double rêvé.

Détails du programme sur: www.latourderive.ch

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