Les #meilleures chansons sans lesquelles je ne pourrais pas vivre...

Bohemian Rhapsody - Queen

12 ans. Vous êtes dans votre chambre, il est 20h30. Les premières notes résonnent et vous vous transformez en Freddie Mercurie (l’équivalent féminin, sans la moustache). A l’époque je veux me marier avec. Malheureusement personne ne m’avait dit qu’il était homosexuel. Et mort.

Helter Skelter - The Beatles

Encore du classique du rock’n’roll avec une chanson qui a ouvert la porte à tous les possibles : j’aime bien le mélange de genres, les groupes qui repoussent leurs limites. J’aurais d’ailleurs pu choisir plein d’autres chansons de ces légendes britanniques, mais celle-ci me fascine pour une raison incompréhensible.

Elliot Smith - Angeles

Pour moi, Elliott Smith, c’est d’abord la bande originale de Good Will Hunting, le film de Gus Van Sant. Et Elliott Smith, c’est ensuite devenu une grande histoire : celle de la fragilité dans la voix, de chuchoter des mots sur des accords bien joués, et d’en réaliser quelque chose de puissant.

Nina Simone - Sinnerman

Nina Simone fut une claque. Je suis très sensible aux voix, « miroir de l’âme ». Celle de Nina Simone est universelle et renvoie directement toutes les émotions dans le visage de celui qui l’écoute (d’où la claque). Deuxième claque quand j’ai appris (récemment) qu’elle était décédée (en fait en 2003).

Billie Holiday - Strange fruit

On continue sur la lancée de l’émotion tellement impressionnante qu’elle paraît iréelle : celle de Billie Holiday et de Strange Fruit. Encore une fois on parle de la traite des noirs au XIXe siècle aux Etats-Unis. Le racisme meurtrier. J’ai pu travailler sur la biographie de Lady Day l’an dernier, et j’en suis encore bouleversée.

Hair - Hair song

« Maman, ça veut dire quoi « fuck » ? –Regarde dans le dictionnaire ma chérie. » E.M., 5 ans, n’a pas compris la définition.

System of a Down - Radio Video

Et je me rends compte que ma playlist est comprise pour l’instant soit de gens morts, soit de morceaux vieux. Alors un peu d’adolescence dans tout ça :

Florence and The Machine - Delilah

Dernier gros coup de cœur de la vie de la chanson de l’amour de la danse de tout tout tout.

Mungo Jerry - In the Summertime

« Lui, c’était l’inspiration de mes favoris, du temps où j’avais des favoris ! » m’a dit mon Papa un jour, quand il a vu que j’écoutais ça en boucle. Je ne sais toujours pas si c’est une blague. 

Nujabes - Feather

Vous rencontrez des gens un jour. Et ces gens changent vos vies. Nujabes (1974-2010) en est un symbole flagrant.

+ 1 Thee Silver MT, Zion Memorial Orchestra - What we loved was not enough

La musique, c’est d’abord une question d’instants, de souvenirs, de ressentis, du moins dans la manière que j’ai personnellement de l’aborder. Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra, hiver 2014, Reitschule (BE). Voilà des larmes que je ne regrette pas.

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