Quand il ne plonge pas ses mains dans le cambouis d’un moteur, le Bel Hubert aime aussi gratter la guitare et accompagner les chansons qu’il compose. «Pour moi, c’est un peu du bricolage, comme avec les 2CV», dit-il en souriant. Des chansons aux textes tendres, parfois caustiques, à l’humour souvent décalé, dans la tradition des chansonniers comme Bobby Lapointe.
Le monde de la chanson, il y est entré par le hasard de «belles rencontres, des gens formidables qui m’ont poussé à aller plus loin». Il cite, entre autres, Sarclo «qui m’a fait passer à des tas d’endroits où je ne serais sans doute jamais allé».
Enregistré avec Simon Gerber à la guitare, son dernier CD «Victor, ma vache et moi» date de 2010. Aujourd’hui, il ne tourne plus qu’irrégulièrement. Envisage-t-il de sortir un autre disque? «Je ne sais pas. Peut-être parce que comme dit ma compagne, elle préfère les peintres amateurs aux chanteurs amateurs. Pourquoi? Parce qu’ils font moins de schnabre!» PHO
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