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Bienne

Nico Wind sort son disque du Covid-19

Le nouvel album du musicien biennois, «Home Sessions» vient de paraître. Douze titres intimistes, présentés durant la première vague du Covid-19, puis enregistrés.

L’isolation causée par le Covid-19 a permis à Nico Wind d’immortaliser ses créations musicales. Peter Samuel Jaggi

Par Jérôme Burgener

Le premier semi-confinement de l’an passé a poussé un grand nombre de personnes à se pencher sur ce qui les animait vraiment, sur les passions qu’ils pouvaient développer. Certains ont opté pour le jardinage ou le bricolage. D’autres ont eu envie de produire un disque et c’est le cas de Nicolas Gschwind, alias Nico Wind: «Cet album est un témoignage de ce qui s’est passé l’année dernière. J’ai voulu aller au bout de mes idées et produire un objet, comme ce cd, était important.»


Ainsi, le Biennois a présenté, en vidéo, un titre par semaine de mi-avril à mi-juin: «J’ai publié un premier extrait sur les réseaux sociaux et les retours ont été plutôt bons.»
A la base, la réalisation d’un disque n’était pas à l’ordre du jour:«Je me suis retrouvé coincé chez moi, comme tout le monde, alors que je suis généralement très occupé. Comme je baigne dans la musique depuis tout petit, je me suis dit que c’était le moment ou jamais.» Effectivement, NicoWind pratique le piano et la batterie depuis l’âge de douze ans et joue dans plusieurs formations de jazz. «Je compose depuis mon adolescence et j’ai déjà réalisé un disque pour mon travail de maturité.»


Nico Wind se dit influencé par la chanson française: «Jean-Jacques Goldman, Francis Cabrel ou encore Stephan Eicher. Des artistes qui donnent autant d’importance aux textes qu’aux compositions. Mon but est de parler au plus grand nombre avec des chansons personnelles comportant une part d’universalité.»


Un disque intimiste
Le résultat de ces séances vidéos piano/voix se retrouve désormais graver sur le plastique. L’album «HomeSessions» est disponible depuis le début du mois. Le processus pour réaliser l’objet n’a pas réellement été compliqué. «Ce sont les mêmes versions que celles que j’avais présentées en vidéo. J’ai pu enregistrer les pistes de piano et de voix. Un ami ingénieur du son a ensuite pu travailler sur ces dernières afin qu’elles sonnent plus professionnelles et qu’elles puissent figurer sur un album. Par contre, pas question de ré-enregistrer, je voulais conserver cette touche spontanée, même avec ses petits défauts», détaille Nico Wind. D’ailleurs pourquoi ce patronyme? «J’ai voulu raccourcir mon nom et surtout dissocier mon activité artistique du reste de ma vie privée et associative», explique le musicien.


Avec sa configuration piano/voix, «Home Sessions» semble à la fois plus fragile et plus solide que les versions des morceaux enregistrés avec une orchestration complète:«Il est vrai que c’est une mise à nue mais cela ne m’a pas posé de problème alors que je suis plutôt réservé au quotidien.» Le pianiste-chanteur n’exclut pas d’interpréter ses douze titres de manière plus orchestrale dans le futur. «Il suffit que je m’entoure de musiciens intéressés par le projet car ceux avec qui je joue du jazz n’ont peut-être pas forcément envie de se mettre à mon service», lâche le trentenaire en rigolant. Il conclut:«De toute manièrhttp://nicowind.che je n’ai pas vraiment de plan de carrière avec ce disque.»

Le disque est disponible à l’adresse suivante: nicowind.ch

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