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VTT

Une très grosse frayeur pour Emilie Siegenthaler

La descendeuse biennoise a perdu le contrôle de son vélo et fini sa course contre un arbre à Andorre. Mais elle a pu repartir et ne souffre d’aucune blessure.

Christian Kobi

Vallnord, dans le massif des Pyrénées. La station de ski de la principauté d’Andorre était ce week-end le théâtre de la cinquième des sept manches de Coupe du monde de la saison. Une bonne occasion pour Emilie Siegenthaler, 7e du classement général, de passer la vitesse supérieure sur l’une de ses pistes préférées.

«Une nouvelle fois, tout s’est bien passé lors des qualifications, où j’ai pris le 4e rang», indique la Biennoise, seulement 7e la semaine précédente à Val di Sole après avoir également brillé en qualifications (3e). «Cette fois, je me suis dit que j’allais prendre davantage de risques et lâcher les freins. Je voulais vraiment accrocher un podium.»  

Mais dans le haut du parcours, elle commet rapidement une première erreur sans conséquence. Puis une deuxième, plus grave. «Je ne sais pas ce qui s’est passé. J’ai perdu le contrôle de mon vélo et j’ai fini dans un arbre. Heureusement, celui-ci était protégé par un matelas.» Ouf!

Trouver le bon dosage
Emilie Siegenthaler souffle. Elle sait qu’elle a eu très chaud. «C’est un endroit où il y avait beaucoup d’arbres. Je suis contente de m’être arrêtée net et de ne pas avoir déboulé n’importe où», lâche celle qui a cherché à remonter sur son vélo aussi vite que possible. «Mais il y avait un secteur plat dans l’enchaînement. J’ai facilement perdu 20secondes dans ma mésaventure.» Sur la ligne d’arrivée, elle termine 13e avec un retard de 32’’546 sur la vainqueure, la Britannique Tahnee Seagrave.  

Mais elle ne souffre surtout d’aucune blessure, hormis quelques bleus bénins. «Je suis soulagée, car ce n’est vraiment le moment de se blesser. J’ai essayé de dépasser mes limites et j’en ai payé le prix. C’est une bonne leçon, je dois désormais trouver le bon dosage.» Ce qu’elle cherchera à faire dans deux semaines à Schönried, à l’occasion des championnats de Suisse, puis mi-août à Mont-Sainte-Anne, au Canada, pour la reprise de la Coupe du monde.

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