(tbu) Carlos Gerber était l’outsider de l’équipe de Suisse de slopestyle. Spécialiste de big air, discipline où il pointe toujours au 3e rang mondial, le rider de 23 ans n’a pas été retenu pour les Jeux olympiques de Sotchi.
Il dédramatise. «Ce n’est pas un échec pour moi, car je prenais ça comme un bonus», explique l’athlète de Sonceboz. «Cela ne fait pas quatre ans que je prépare cette échéance, contrairement à d’autres qui n’ont pas été retenus. J’ai en revanche été surpris de la sélection. Je pensais que Pat Burgener serait du voyage. Les coaches ont établi leur choix sur l’ensemble des résultats d’une année et pas sur la forme actuelle des riders. C’est peut-être un risque.» Autre point étonnant de cette sélection, les principaux concernés par cette décision n’ont pas été avertis du choix final de Swiss Olympic, ou du moins pas tous. «J’ai appris que je n’étais pas retenu lorsque RJB m’a appelé pour avoir une réaction», s’amuse le passionné de glisse. «Il n’y a pas eu de séance d’équipe après la dernière compétition en date, à Laax.»
Quoi qu’il en soit, l’homme volant se concentrera sur sa discipline première, le big air, pour tenter de conserver sa place dans le trio de tête de la hiérarchie mondiale. A l’heure où les Jeux olympiques auront à peine débuté, le 8 février, il virevoltera en Slovénie sur une compétition du World Tour.
Dans un film
Depuis cette semaine, Carlos Gerber participe au tournage d’un film sur le freeride grâce auquel il finance une partie de sa saison. Cette production devrait être projetée au Festival dédié à la culture du snowboard, «The Reels», en octobre prochain à Annecy. «C’est le vrai snowboard en quelque sorte, de la recherche d’un spot à la construction des sauts, jusqu’au moment où on pose nos figures», apprécie-t-il. On est loin du carcan des Jeux olympiques.
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